NETTALI. COM- Les inondations, avec leur lot de catastrophes, ont été au menu du Jury du dimanche qui a accueilli le directeur général de l’Office national de l’assainissement (Onas). Malgré les dégâts enregistrés et qui ont poussé le chef de l'État à déclencher le plan Orsec, Lansana Gagny Sakho semble dédramatiser en soutenant que la situation aurait pu être pire. 
Après avoir regretté les inondations qui plongent les populations de certains quartiers de Dakar et des régions dans un calvaire indescriptible, le directeur général de l’Office national de l’assainissement (Onas) a exprimé toute sa sérénité face à la situation des impactés. « Je suis à l’aise pour régler les problèmes. Dans nos pays, il faut être dur et solide dans la tête. Je suis très fortement engagé pour trouver des solutions à ces problèmes-là », a soutenu Lansana Gagny Sakho, invité de l'émission "Jury du dimanche".
Selon lui, une pluviométrie exceptionnelle avec son lot de dégâts et de morts. Mais, à son avis, il y a des pays qui ont vécu pire. Etayant ses propos, il renseigne qu’au Tchad, les inondations ont occasionné 50 morts, 100 au Niger. En sus, ajoute-t-il, la Chine a connu les mêmes difficultés. « Heureusement, on a une structure qui s’appelle l’Onas créée depuis 1996. Heureusement que le président Macky Sall a beaucoup investi sur les infrastructures de l’Onas. S’il n’y avait pas ces ouvrages, je peux vous assurer que la situation aurait été beaucoup plus dramatique », a tempéré M. Sakho, indiquant que l’Etat a la volonté de régler les problèmes des sinistrés.
« On ne peut pas régler tous les problèmes en une ou deux années »
 « L’assainissement est un secteur dans lequel les investissements sont très lourds », regrette-t-il non sans faire savoir que des problèmes ont été déjà réglés. A l'en croire, c’est le cas à Ouest-Foire, qui était impraticable, les HAMOS 4 et 5 et plusieurs quartiers des Parcelles Assainies. « Certes cela ne suffit pas encore mais, le plus important c’est d’être dans une dynamique et nous y sommes pour régler les problèmes. On ne peut pas régler tous les problèmes en une ou deux années. Nous avons un programme décennal de 10 ans que nous sommes en train de dérouler et il nous a permis de régler un certain nombre de problèmes », explique-t-il.
Il croit savoir que l’assainissement n’est pas la seule priorité du Gouvernement. Il y a la santé, l’éducation entre autres. « Les gens parlent du plan décennal. Il faut reconnaître que ce plan a d’abord le mérite d’exister. C’est la première fois au Sénégal depuis les indépendances, que l’on parle de lutte contre les inondations. En face de ce plan, nous avons des investissements qui sont en cours et qui tournent autour de 260 milliards de F CFA ».