NETTALI.COM – Guy Marius est pour la réduction du train de vie de l’Etat, à travers la suppression de certaines institutions, dont il remet en doute l’utilité fonctionnelle. Pour lui, avec l’argent économisé, l’on peut sensible apaiser le calvaire des sinistrés des inondations.

Guy Marius Sagna, évoquant la problématique des inondations, préconise la suppression du Conseil économique, social et environnement (Cese), le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) ainsi que les postes de chargé de mission et les salaires des conjoint.e.s d'ambassadeurs.

“Pour que 100 000 Sénégalais vivent dans l'opulence, il faut que les 15 900 000 Sénégalais vivent les pieds dans l'eau, avec des hôpitaux malades, une ‘école fabrique d'échecs’. Nous exigeons la suppression de la Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT), du HCCT, du Cese’’, a-t-il réclamé, dans une note.

En septembre 2012, rappelle l’activiste, le président Macky Sall a supprimé le Sénat pour lutter contre les inondations qui n'avaient pas tué 20 Sénégalais. Aujourd'hui, le coronavirus a tué plus de 200 Sénégalais et Macky Sall “hésite à supprimer’’. Il y a aujourd'hui encore des inondations. “Qu'attend-il pour réduire le train de vie de l'État ?’’, s’interroge l’activiste. Selon qui “Macky Sall n'est fort que dans la réduction des libertés, dans la réduction des souverainetés, dans la réduction des droits des citoyens’’.

Guy Marius Sagna, qui a ainsi constaté les inondations dans le pays provoquées par les pluies, veut bien savoir où sont passés les millions de la lutte contre ces dernières. “Regardez bien leurs voitures, leurs cravates et costumes, leurs maisons cossues, leur tourisme médical et les millions qu'ils donnent si facilement ! Ce sont nos millions qui auraient dû servir à lutter contre les inondations, pour un bon réseau d'assainissement pour tous’’, estime-il. Le leader de Frapp avance que c’est pour cette raison qu’il propose : une Assemblée nationale avec des députés sans salaire, mais qui touchent des indemnités de présence. “Les députés absents ne toucheront aucune indemnité ; une limitation et contrôle des fonds mis à la disposition du président, du Premier ministre, du président de l'Assem-blée nationale. Une suppression de toutes les institutions, agences... aussi inutiles que budgétivores. Réduire le train de vie des cabinets municipaux et départementaux, la suppression des indemnités de session des membres des conseils d'administration des structures de santé, la suppression des salaires des conjoint.e.s des ambassadeurs’’.