NETTALI. COM- Bamba Kassé est dans tous ses états après la reprise par certains organes des insultes virulentes proférées par Moustapha Cissé Lo contre des responsables de l'Alliance pour la République. Le secrétaire général du Syndicat national des professionnels de l'information et de la communication ( Synpics) a dénoncé cet attitude des journalistes et invite ses confrères à se conformer à l'éthique de la responsabilité.

"L'espace public sénégalais a bruit ce week-end d'un tintamarre d'insultes et propos indécents. Des échanges privés salaces et indignes ont fini par choquer ceux parmi nous qui y ont accordé de l'importance", a écrit Bamba Kassé sur sa page facebook.
Aussi invite-il les journalistes à la responsabilité. " Mon propos de ce jour, ne concerne pas le lexique ordurier dont certains se font spécialistes dans le cadre de leur relations sociales. Je voudrais ici inviter la presse et toutes les entités qui se considèrent comme faisant partie de son giron, à faire sienne l'éthique de la responsabilité que nous commande notre éthique et notre déontologie" , précise le secrétaire général du Synpics.

Qui ajoute: " que des adultes bien sonnés décident de s'insulter en usant d'un langage tiré du tréfonds des poubelles, c'est un fait ! Que des Médias s'en fassent échos, c'est désolant et dangereux. Désolant parce que les médias ne doivent pas être que des caisses de résonance, mais des filtres, capables de faire le tri entre ce qui est intéressant pour le public et ce qui,au contraire, l'indispose.
Dangereux parce que si les insultes et autres insanités sont reproduits telles quelles par des médias et servi au public cela veut dire que demain les mêmes insultes et insanités destinées à une consommation publique ou communautaire le seront par le même canal".
Pour finir, il rappelle à ses confrères que " pour le journaliste, il est dangereux de reproduire de tels propos pour sa propre sécurité". Car, précise Bamba Kassé : " Demain si une action publique est ouverte, le diffuseur sera poursuivi au principal. Et convenons nous en : il nous sera très difficile de défendre un média coupable d'avoir relayé des insultes".