NETTALI.COM - Idrissa Ndiaye, âgé de 31 ans, a été attrait, hier, devant le tribunal des flagrants délits, pour avoir vendu un produit pharmaceutique à une dame qui cherchait à se faire avorter.

Pris la main dans le sac, Idrissa Ndiaye est tombé dans le piège de la police qui cherchait à l’appréhender. Il a été arrêté, au moment où il remettait une plaquette de médicaments abortifs à une cliente.

Accusé de vente de produits pharmaceutiques, mise en danger de la vie d'autrui, exercice illégale d'une profession réglementée, Idrissa Ndiaye nie en bloc et pointe du doigt son voisin d’étal. “Alioune Ndiaye a son étal à côté du mien. Je vends des accessoires téléphoniques et lui des médicaments. Un jour, une dame est venue demander après lui, alors qu’il était allé déjeuner comme tous les jours à 13h.Asonretour, je lui ai fait part de la visite.

Le lendemain, il m’a donné une plaquette de médicaments à remettre à cette dame, au cas où elle reviendrait en son absence. Chose que je fis. Et le surlendemain, en allant déjeuner, il m’a décrit une plaquette que je devais prendre dans son sac pour la même personne, puisque, selon lui, elle n’a pas eu l’effet escompté. Curieux, je lui ai demandé à quoi servaient ces médicaments. Il m’a rétorqué que c’était pour traiter l’ulcère. J’ai été arrêté au moment de la remise”, s’est-il défendu. Le procureur a trouvé les faits constants dans ses observations.

Il a requis l’application de la loi, tandis que Me Mame Gningue a sollicité une application bienveillante de la loi. Au final, Idrissa Ndiaye a été reconnu coupable et condamné à une peine ferme de 3mois.

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