NETTALI.COM – Invité ce dimanche à l’émission « Face2Face » sur Tfm, Cheikh Yérim Seck a allégué que c’est Samuel Sarr qui est à l‘origine de la crispation qui aurait intervenu dans les relations entre Macky et Wade. L’intéressé dément et reproche au journaliste d’avoir raconté des vérités.

 Après avoir fait des révélations sur ce qu’il est convenu d’appeler le «protocole de Conakry», où il attribue le mauvais rôle à Samuel Sarr, Cheikh Yérim Seck essuie une riposte à l’arme lourde de la part de l’ancien ministre de l’Energie.

En clair, Yérim, invité à l’émission « Face2Face » sur Tfm, a déclaré que c’est au lendemain d’une visite de Sarr à Wade que ledit protocole a été déchiré, puisque le pape du Sopi aurait mal pris que des secrets supposés aient fuité.

«Monsieur Cheikh Yerim Seck se trompe de bonne foi. Invité de l’émission «Face2Face» sur la Tfm, il s’est arrogé la liberté de faire des pseudo-révélations dans les supposées négociations entre le chef de l’Etat Macky Sall, le Président de la Guinée Alpha Condé, l’ancien président Me Abdoulaye Wade et l’ancien ministre d’Etat Monsieur Samuel Sarr. Comment une personne responsable peut-elle tenir des propos aussi graves sur des autorités avec qui, il n’a jamais échangé sur les sujets évoqués ?», dément un communiqué signé de Samuel Sarr.

«Dire que monsieur Samuel Sarr est à l’origine des crispations imaginaires dans les relations entre le Président Macky Sall et Me Abdoulaye Wade, relève d’une pure invention colmatée qui n’honore pas son auteur», a ajouté le leader du parti Libéralisme social sénégalais (Lss).

«Nous estimons que les retrouvailles sont aujourd’hui derrière nous, concentrons notre énergie dans la construction nationale. », a poursuivi le document ; non sans exhorter : « Pour se rapprocher de la vérité, Cheikh Yérim Seck aurait dû entrer en contact avec Samuel Sarr afin de vérifier et de recouper ses informations avant d’avancer, avec autant d’aise, sur les plateaux télévision, des choses qui échappent totalement à son circuit de collecte, parce qu’étant à la périphérie des centres de décision».