NETTALI.COM - Décédé le 6 décembre dernier à Thiès au cours d’entrainement tactique, le gendarme Oumar Ndour sera inhumé ce lundi dans son village natal, dans la région de Fatick. Cet élément du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) était l’un des meilleurs éléments de ce corps d’élite de la Maréchaussée, témoigne le capitaine Galaye Seck qui l’avait sous ses ordres.

«Oumar Ndour était un bon élément. Il respectait toujours les ordres de son chef. Dans le groupe, il était celui qui créait l’ambiance. Il aimait plaisanter, remonter le moral à ses camarades par ses plaisanteries et son sourire légendaire était connu de tous. Malgré sa constante bonne humeur, Ndour était un élément très engagé. Il a intégré le Gign en 2008. En ce moment, j’y étais déjà. Entre-temps, je suis parti subir une formation. Je l’ai réellement remarqué lorsque nous nous sommes rencontrés en 2008, alors que nous faisions le Brevet Para. Ses collègues et moi garderons de lui un élément qui aimait faire rire, parfois pour décrisper une atmosphère relativement pesante. Assurément, c’est une grosse perte. Il était l’un de nos meilleurs éléments. Personnellement, sa mort est un grand coup. D’ailleurs depuis que la triste nouvelle s’est ébruitée, je ne cesse de recevoir des appels téléphoniques de tout bord. Tous sont unanimes à son sujet : Il était un homme bien, un éléments engagé, vaillant et endurant. Nous prions pour le repos de son âme», a confié le Capitaine Galaye Seck.

La levée du corps de ce vaillant soldat a eu lieu ce lundi à l'hôpital Aristide Le Dantec. Son enterrement est prévu le même jour dans son village natal, dans la région de Fatick.

Oumar Ndour est décédé le 6 décembre dernier au Centre régional d’entraînement tactique de Thiès, dernier jour d’une session de formation annuelle américaine intitulée «Spear», dédiée à la sécurisation des ambassades américaines dans les pays où le risque terroriste est élevé.

Après un malaise, il a fait une chute mortelle à la dernière épreuve de cette formation. Sa dépouille avait été acheminée à la morgue de l’hôpital A. Le Dantec pour autopsie.

Il laisse derrière lui des collègues meurtris, une famille éplorée, une femme dévastée par la douleur et un enfant, né en octobre dernier, trop jeune pour comprendre ce qui lui est arrivé : il est devenu prématurément orphelin.