NETTALI.COM -La branche ouest-africaine du groupe État islamique, l'État islamique-Province d'Afrique de l'Ouest (ISWAP), affirme avoir provoqué l'accident qui a coûté la vie lundi dernier  à 13 soldats de l'opération Barkhane au Mali, rapporte SITE Intel Group, un organisme américain qui suit l'activité de l'extrémisme islamiste. La branche ouest-africaine de l'EI a affirmé que les deux hélicoptères se sont percutés pour échapper à des tirs. Mais pour l'instant, aucune preuve ne permet de confirmer cette revendication. 

Ce vendredi matin, au micro de Radio France Internationale, le général François Lecointre a contesté la version de l'État Islamique donnée ce jeudi : "Il n'y a pas eu de tirs djihadistes sur nos hélicoptères", a déclaré ce vendredi le général.

Les militaires français traquaient des terroristes depuis plusieurs jours qu'ils ont repéré lundi soir. Ils ont engagé le combat au sol et ont demandé l'appui de moyens aériens alors qu'il faisait nuit noire avec "une obscurité sans lune" a précisé Florence Parly, la ministre des Armées. Des hélicoptères et une patrouille de Mirage 2000 sont venus en renfort. Parmi ces moyens aériens, deux hélicoptères, un Tigre et un Cougar, sont entrés en collision. Les treize militaires qui étaient à bord sont tous morts.

Les boîtes noires des deux hélicoptères militaires accidentés ont été récupérées et vont être analysées, a déclaré mercredi le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l'état-major des armées, deux jours après l'accident : "Les deux boîtes noires des hélicoptères ont été récupérées, elles seront remises aux autorités compétentes à des fins d'analyse", a déclaré M. Barbry. Le colonel a également précisé que les corps des treize militaires tués "sont sous emprise française". Selon le militaire "les opérations de rapatriement vers la métropole vont pouvoir débuter", a également indiqué le colonel Barbry.

Avec ladepeche.fr