NETTALI.COM - Outre la non-conformité aux textes règlementaires, les technologies financières et leur développement induisent des risques liés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme.
L’avertissement est lancé par Habib Thiam, Directeur de la Stabilité financière de la BCEAO. C’est ainsi que ce dernier propose d’adopter « un cadre réglementaire incitatif et sécurisé ».
En clair, l’essor rapide des FinTech pousse le régulateur à envisager la possibilité de la mise sur pied de nouvelles règles.
Pour ces experts et acteurs réunis à la Conférence internationale sur les Fintech, qui se tient au siège de la BCEAO, à Dakar, ce jeudi 31 octobre 2019, en présence des représentants de la Banque mondiale, à part l’appellation start-up, il n’y a pas de définition établie des FinTech au Sénégal.
La Banque mondiale a déploré l’absence de cadre juridique pour les Fintech offrant des services de paiement et qui ne sont ni banque, ni institution de micro-finance, contrairement aux solutions développées par les institutions financières.
Ainsi, pour remédier à cette situation, il est préconisé l’adoption « des dispositions générales couvrant l’activité de prestation de services de paiement, par des établissements bancaires ou non bancaires, en définissant les conditions de licence/autorisation et les procédures pour une cohérence entre opérateurs ».