NETTALI.COM  - Considéré comme "le plus gros investissement" de la Banque mondiale au Sénégal, le projet Bus Rapid Transit (Brt) sera bientôt une réalité. Les travaux y relatifs démarrent ce lundi, en présence du chef de l’Etat.

Les travaux afférents au  projet Bus Rapid Transit (Brt), qui devrait relier le centre-ville à la banlieue dakaroise d'ici 2022, seront lancés ce lundi, à Guédiawaye, par le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, à travers le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud). Ce sera sous la présidence du président Macky Sall devant la préfecture de cette ville de la banlieue dakaroise.

Pour rappel, le Brt est l’un des projets structurants du Plan Sénégal émergent (Pse). La nouvelle initiative contribue à l’amélioration ‘‘des conditions de confort, de sécurité et de régularité substantiellement’’. Il est aussi appeler à jouer un rôle non négligeable dans la régulation de l’air. Trois cent mille voyageurs devraient être convoyés quotidiennement par 144 bus dont le parcours va dans le sens gare de Petersen — allées Pape Guèye Fall — boulevard Général de Gaulle — place de l’Obélisque — boulevard Dial Diop — collège Sacré-Cœur — rond-point Liberté 6 — Grand-Yoff — échangeur Aliou Sow — Parcelles-Assainies — Fadia — Cambérène — hôpital Dalal Jaam — préfecture de Guédiawaye. Un corridor de 18,3 km qui devrait réduire sérieusement le temps de parcours à moins d’une heure entre le centre-ville et la banlieue dakaroise et faire gagner du temps à 69 % de résidents dakarois contre 57 actuellement. Le projet est le ‘‘plus gros investissement’’ de la Banque mondiale au Sénégal, avait d’ailleurs déclaré la représentante-résidente Louise Cord, en septembre 2018, lors de l’atelier de lancement du Brt : 184 milliards de F Cfa injectés, soit 60 % des 305 milliards requis par le Brt. L’Etat du Sénégal apportera une contrepartie de 15 milliards.

En ce qui le concerne,  Thierno Aw, directeur du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar en charge du projet, affirme les fonds d’indemnisation des 2 700 délogés sont déjà sécurisés.