NETTALI.COM - " Lamine Diack mouille son fils", cette déclaration parue dans une publication du journal L'Equipe le 8 octobre dernier est totalement fausse. C'est du moins l'avis de l'avocat de Pape Massata Diack, Me Moussa Sarr, invité à l'émission Sen Jotay de la Sen Tv.

Entendu en juin dernier par le juge Van Ruymbeke, Lamine Diack aurait lâché son fils. Une allégation balayée d'un revers de main par Me Moussa Sarr.

"C'est absolument faux. Ces propos sont inexacts. Marc Ventouillac, auteur de l'article, en plus d'être rédacteur en chef de l'Équipe, est  président de la commission presse de l'Iaaf. Dès lors, il est manifeste qu'il y a un conflit d'intérêt, car en sa qualité membre de l'Iaaf,  il est indirectement partie prenante dans cette affaire judiciaire", a dénoncé Me Moussa Sarr sur le plateau de la Sen Tv.

Visiblement très sûr de ces propos, la robe noire va plus loin et parle de manipulation.
" Ventouillac n'a jamais rencontré Lamine Diack, encore moins Pape Massata. Cet article relève de l'intox médiatique aux fins de manipuler l'opinion publique dans l'unique objectif de salir l'honneur et la considération de Diack-fils. En 2004, Massata Diack n'était pas encore consultant marketing de l'Iaaf. Ce n'est que le 1er septembre 2007 qu'il l'est devenu", martèle-t-il.

A rappeler que Lamine Diack, 86 ans, et son fils sont accusés d'avoir retardé, contre paiement, la sanction d'athlètes soupçonnés de dopage, notamment russes, avec la complicité active de dirigeants de l'athlétisme russe. Au total, 3,45 millions d'euros avaient été réclamés directement ou indirectement aux athlètes.

En novembre 2015, l'ex patron de l'Iaaf est mis en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé pour l'attribution des Championnats du monde d'athlétisme Doha 2019. Il est suspendu du CIO et en démissionne le 11 novembre.