NETTALI.COM – Si l’on en croit le quotidien EnQuête, il y a des manœuvres au sommet pour faire libérer Khalifa Sall avant la Tabaski, puisqu’il n’y a plus d’obstacle juridique pour empêcher une grâce présidentielle. Le journal relie cette perspective à l’une des dernières volontés de Ousmane Tanor Dieng et à un vent de décrispation qui souffle sur les relations entre le régime et la frange du Parti socialiste qui soutient l’ex-édile de la capitale, à la faveur du dialogue politique en cours.

L’éventualité de la libération de Khalifa Sall fait l’objet d’intenses discussions en haut lieu.

EnQuête de nous informer : « La tendance qui se dessine est sa libération pour lui permettre de passer la Tabaski en famille. En effet, il est fort probable qu’il bénéficie d’une grâce. Déjà, il faut dire que, juridiquement, rien ne s’oppose plus à ce qu’il puisse en bénéficier. Toutes les actions intentées par ses avocats ayant été épuisées, l’ex-maire est devenu éligible à cette grâce.  Si on en est arrivé à cette éventualité, c’est parce qu’un vent de décrispation souffle, depuis un certain temps ».

« Le détonateur est bien sûr le décès du secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, dont la volonté révélée était d’obtenir la libération de l’ex-édile, de renouer les liens et de rassembler une famille socialiste divisée. Cela a accéléré le processus. Même si, il faut dire que le défunt patron socialiste était dubitatif, lorsque l’éventualité d’une grâce a été agitée. Il a fini par adhérer à l’idée et à pousser dans ce sens. Il s’y ajoute, dit-on, que des engagements ont été pris dans le sens d’une libération. Il y a aussi le dialogue politique dont l’un des points de crispation est l’emprisonnement de Khalifa Sall », ont encore écrit nos confrères, ce samedi.

D’après notre source, libérer Khalifa Sall  « serait un grand pas en avant dans la volonté des acteurs d’avoir un dialogue franc et inclusif ».