NETTALI.COM – La décision du chef de l'Etat de ne pas augmenter les salaires n’est pas du goût des syndicats de l’enseignement. Face à la presse ce jeudi 9 mai, le G7 promet de réagir et annonce des remous sur le front social.

Le président de la République avait déclaré que l’Etat n’envisage pas d’augmenter les salaires. Une décision qui a l’air d’une pilule difficile à avaler pour les enseignants.

« Le G7 exige la reprise du monitorium des accords dont le mini format doit être précisé après la suppression du poste de Premier ministre. Le G7 appelle tous les enseignants et travailleurs à la mobilisation et à la constitution d’un large front social pour répondre aux provocations des autorités. Dès demain, le G7 va initier des rencontres pour convenir des modalités de mise en place d’un front et des stratégies à dérouler pour une prise en charge effective et diligente des préoccupations des enseignants et des travailleurs », a fait savoir Abdourahmane Guèye.

Pour le secrétaire général de l’Union démocratique des enseignants, le chef de l’Etat manque de tact. « Ses propos révèlent un président qui, au lieu d’assumer les conséquences de ses choix économiques, cherche des boucs émissaires. Ses propos trahissent son aveu d’impuissance et une cécité en matière de gouvernance économique. L’augmentation d’un alignement des salaires n’est point une dépense ou un investissement destiné à augmenter le pouvoir d’achat », se désole –t-il.

Pour Abdourahmane Guèye, les enseignants, qui représentent plus de 70% de l’effectif de la fonction publique, ne comptent que pour 11.6 % de la masse salariale.