NETTALI.COM - L’ancien Ministre d’Etat, ancien candidat à la présidentielle, Président du «Mouvement SOPI2019», Samuel Sarr, a pris sa plume pour répondre à Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Madické Niang et Issa Sall. Ces derniers ont sorti une déclaration commune, vendredi pour fustiger les réformes constitutionnelles initiées par Macky Sall «sans concertation».

«Les Sénégalais, tout comme moi, sont sidérés face aux agissements de ces 04 anciens candidats malheureux à la présidentielle de Février 2019. Depuis le lendemain de la proclamation officielle et définitive des résultats par le Conseil constitutionnel, ils sont tous les 04 redevenus de simples chefs de parti. Car, même leur statut de candidat à la présidentielle s’est effiloché définitivement en attendant la présidentielle de 2024, s’ils auront la chance d’avoir leur parrainage. Mais entre-temps, cette bande devrait chercher une occupation honorable pour meubler leurs journées», note Samuel Sarr.

Selon lui, «la bande des 04 doit mettre fin à sa somnolence pour se remettre au travail. Et il est temps, qu’ils comprennent qu’être un ancien candidat à une présidentielle, n’est ni un titre, ni une fonction».

Ces malheureux anciens candidats, pense-t-il, doivent «mettre fin à leur gymnastique sonore et polluante ». « Les Sénégalais qui ont réélu le président Macky SALL à 58%, ne sont pas prêts à prêter leurs oreilles à des marchands de vent illusionnistes inconséquents et dépassés. Voilà des gens qui n’ont aucun respect pour leurs anciens alliés avec qui, ils n’ont plus aucun contact au lendemain de la fin de leur rêve de devenir Chef de l’Etat ou de voir le président Macky Sall tomber. «Idy2019 », «Sonko Président», «Madické2019» et «PUR», des coalitions caduques qui veulent se maintenir en vie par une perfusion au risque de garder encore le lit pendant longtemps, faute d’initiatives crédibles et de perspectives».

Samuel Sarr pense que Macky Sall n’avait aucunement pas besoin de discuter avec Idrissa Seck et Cie.

«A quoi bon consulter des gens qui ne reconnaissent pas le président, sur le projet suppression du poste de premier Ministre ? Ils n’ont pas eu la grandeur républicaine et démocratique de féliciter leur adversaire plébiscité par le peuple. Alors, ils n’ont qu’à rester dans leur logique de non-respect des Institutions et de désobéissance politique», conclut Samuel Sarr.