NETTALI.COM - De la tribune de la cérémonie d’investiture du président  Macky Sall, Pape Oumar Sakho est revenu sur les accusations portant sur la transparence des élections en se lavant en grande eau.`

« Le Conseil constitutionnel ne se faisait cependant pas  d’illusions, car la contestation principielle de la loi sur le  parrainage et la confiscation du débat citoyen avaient pour  conséquences logiques, la contestation de la mise en œuvre de  ladite loi et, au-delà, la contestation des institutions », a-t-il déclaré.

« Ces institutions si souvent prises à partie aujourd’hui, sont  pourtant celles qui, en l’espace de douze années, ont permis  deux alternances démocratiques », a poursuivi le président du Conseil constitutionnel, qui rendu  hommage aux forces de défense et  de sécurité, à l’administration chargée des élections, à la  Commission électorale nationale autonome, au Conseil national
de Régulation de l’Audiovisuel, à la Commission nationale de  recensement des votes, aux commissions départementales de  recensement des votes et aux délégués de la Cour d’appel.

Ce, « pour avoir, encore une fois, avec discrétion et efficacité, permis aux
citoyens d’exercer leur droit de vote dans un cadre organisé,  transparent et sécurisé ».

« C’est aussi le lieu de saluer la maturité des électeurs qui, à  nouveau, ont fait preuve de responsabilité et de discernement,  pour la préservation de nos acquis démocratiques.  Ces électeurs, composante anonyme et laborieuse de la société,  n’ont fait ni vœu de contestation systématique, ni allégeance  inconditionnelle à quelque chapelle politique que ce soit. Ils  savent cependant que leur voix compte, et attendent patiemment  le jour du scrutin pour exprimer leur choix. Il faut apprendre à  les respecter et à compter avec eux », renchérit le président Sakho. Avant de mentionner : « En allant massivement aux urnes, ils ont su préserver la paix  sociale par leur comportement civique, renouvelant ainsi leur  confiance aux institutions républicaines impliquées dans le
processus électoral ».

« Le discours politique gagnerait à s’élever à la hauteur de la  conscience citoyenne de ce peuple, afin que le Sénégal reflète  enfin et pour toujours, l’image de la démocratie mature et  apaisée qu’il est réellement », dit-il, pour finir.