NETTALI.COM - Lors du vote du budget 2026, le ministre Cheikh Diba, évoquant les rapports du Sénégal avec le FMI, est revenu sur le processus qui a présidé à l’élaboration des différents rapports ainsi que sur la démarche entreprise par les services de son département auprès de l’institution financière.

Concernant l’audit, l’Inspection générale des Finances, sur la base d’un échantillonnage, a produit un rapport transmis à la Cour des comptes. Cette dernière, après avoir délimité le périmètre de contrôle, a produit un rapport publié le 12 février 2025. Par la suite, pour une complétude des données sur les finances publiques, le ministère a anticipé les possibles exigences des partenaires et évité le double suivi en confiant les travaux d’inventaire sur la dette au cabinet international Forvis Mazars.

Le ministre rappelle que la première composante de cette étude a consisté à établir un état des lieux de la dette bancaire locale. Le rapport produit a permis au gouvernement de connaître l’étendue de cette dette.

La deuxième étape a porté sur le recensement de la dette extérieure, dont le montant est désormais définitivement arrêté après un examen contradictoire avec les partenaires.

Le troisième rapport a déterminé le volume de la dette du secteur parapublic, notamment des structures comme l’AIBD et Petrosen. Un quatrième rapport du cabinet Forvis Mazars a analysé l’utilisation des ressources issues des emprunts.

Aux yeux du ministre Cheikh Diba, le débat sur la dette est clos, étant entendu que tous les partenaires s’accordent sur sa réalité. Le débat maintenant se situe dans les discussions en cours pour trouver un accord avec le FMI.

Abdourahmane Sarr, le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, a, lui, mis l’accent sur la réduction des dépenses improductives et la fusion des agences redondantes, sans impact sur la croissance. Il a ensuite critiqué l’endettement de la dernière décennie, qualifié d’improductif, et a souligné que la dette limite la marge de manoeuvre de l’État. Le nouveau paradigme économique prioriserait désormais, selon lui, le développement du secteur privé