NETTALI.COM - Lors du "Tera meeting" de ce samedi 8 novembre, sur le parking du stade Léopold Senghor, Ousmane Sonko, le leader du Pastef a abordé entre autres chapitres, celui de la justice. C'est pour dire qu'elle "n’appartient ni aux magistrats, ni aux politiciens, ni au Président de la République, ni au Premier Ministre, mais uniquement au peuple, au nom duquel elle est rendue. ". Aussi, a-t-il insisté sur le fait que "c'est le peuple qui réclame justice".
Poursuivant, celui-ci a fait savoir qu'il est essentiel que la justice accomplisse son travail de manière équitable afin que les Sénégalais puissent être fiers du président de la république et du Premier ministre.
D'ailleurs sur la question de la reddition des comptes, Ousmane Sonko n'a pas du tout été tendre avec le régime précédent, en particulier avec le président Macky Sall. " Nous n'avons pas une opposition. Ce sont plutôt des fuyards. Certains sont au Maroc, d'autres Canada... Il n'y a que des gens payés pour insulter avec la complicité de certains médias ", a déclaré le leader de Pastef qui n'a pas manqué d'apporter dans la foulée, la réplique à Macky Sall qui récemment a déclaré que le régime en place a déçu. "Le seul qui a déçu le pays, c'est Macky Sall qui a été à la tête d'une bande prévaricateurs, de pilleurs de nos biens ", a martelé le leader de Pastef. Poursuivant, il soutient que ce dernier devait avoir le courage de rentrer au Sénégal plutôt de que rester au Maroc pour s'opposer via WhatsApp. Selon lui, l'opposition évoque uniquement la vengeance parce qu'elle se sent coupable de certains actes.
Le Premier ministre fera même une incursion sur le dossier l'opposant à Mame Mbaye Niang, notamment le fameux rapport Prodac pour lequel, il a été condamné et empêché d'être candidat, estimant au passage qu'il a eu raison car "ce même rapport a conduit hier au port du bracelet électronique de Pape Malick Ndour et à la recherche du fugitif Mame Mbaye Niang"
Embrayant sur un autre chapitre, la question de la gouvernance notamment, Ousmane Sonko a rappelé aux militants que "Pastef n’est pas un parti d’argent". Aussi, a-t-il exhorté les militants à "cesser de parler de postes politiques et à éviter les changements de discours". Il a aussi prévenu que "tout membre de Pastef qui ferait une gestion irresponsable de l’argent du contribuable sera emprisonné", ajoutant que "l'argent n'a pas de véritable valeur en soi".






