NETTALI.COM - Invité de l'émission "Point de vue" sur la RTS 1, le dimanche 2 novembre, le membre du Moncap et non moins DG de la SN/HLM, interrogé sur la sortie du ministre Abdourahmane Diouf, critiqué pour avoir tenu des propos perçus allant dans le sens de la réconciliation nationale et critiquant une justice des vainqueurs, a estimé que les propos du ministre "n’engagent que lui" mais que "les citoyens et militants ont le droit d’y répondre" "Il faut distinguer la réconciliation nationale et la réconciliation entre Sénégalais. Le président parle de cohésion, pas d’amnistie ", ajouté M. Kébé.
Pour le cadre du parti au pouvoir, il n’y a aucune divergence de fond entre Diomaye Faye et Ousmane Sonko sur la justice. "Le président a réaffirmé son engagement à rendre justice aux martyrs. La réconciliation nationale, c’est un concept qui concerne les pays sortant de guerres civiles ou ethniques. Ce n’est pas notre cas. Ici, il s’agit simplement que la justice fasse son travail, dans le respect de l’État de droit", a t-il fait savoir.
Sur l’ampleur des réactions contre le ministre Abdouarahmane Diouf, Bassirou Kébé, de relativiser. "peut-être que ses propos ont été mal interprétés. Mais dans tous les cas, la position du président est claire depuis le Conseil des ministres du 16 juillet 2025 : garantir la cohésion nationale sans renoncer à la justice", at-il fait savoir.
Pour Bassirou Kébé, le débat autour d’Abdourahmane Diouf ne révèle pas une fissure politique, mais une sensibilité interne sur la manière de solder les blessures du passé. Une nuance importante dans un moment où le pouvoir cherche à concilier exigence de justice et promesse d’apaisement.
A la question qui revient avec insistance depuis plusieurs semaines, à savoir s'il y' aurait des divergences au sommet de l’exécutif entre le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko ? Bassirou Kébé a tenu à dissiper toute ambiguïté.
"Les enjeux du moment sont à son avis trop importants pour s’attarder sur ce genre de débats", tranche le membre de Pastef. Selon ce dernier, ceux qui alimentent ces rumeurs "espèrent un échec du pouvoir en entretenant l’idée d’une division interne", avant de conclure en ces termes : "cela ne se passera pas. Ces deux hommes ont été élus dans un contexte de lutte, de sacrifices et d’espérance nationale. Ils ne trahiront pas ce projet."






