NETTALICOM-COM- L'épidémie de la fièvre de la vallée du Rift poursuit sa progression. Selon le bilan du ministère de la santé 258 cas sont confirmés chez les humains et 160 chez les animaux.
Selon un communiqué du ministère de la Santé, à la date du 19 octobre 2025, le Sénégal a enregistré 258 cas confirmés de fièvre de la vallée du Rift, dont 206 guéris et 21 décès.
Les données en Santé humaine s’établissent comme suit chez les humains.
1657 cas prélevés
258 cas confirmés
27 cas simples
4 patients hospitalisés
206 guéris
21 décès
Selon le bulletin, les données en Santé humaine indiquent que la maladie touche plus les hommes (64%) que les femmes (36%). Elle est aussi plus présente en zone rurale (75,2%) qu’en milieu urbain (24,8%).
Données en santé animale
Les données épidémiologiques santé animale, à la date du 19 octobre 2025, se présentent comme suit :
160 cas positifs : espèce ovine (59%), espèce caprine (36%) et espèce bovine (6%) ;
1 288 prélèvements effectués (sang) ;
51 avortons prélevés ;
653 avortements notifiés ;
14 245 animaux vaccinés ;
55 villages couverts ;
7 376 éleveurs sensibilisés
7 régions sont touchées :
Saint-Louis (100 cas), Louga (51 cas), Matam (4 cas)
Tambacounda (2 cas), Dakar (1 cas), Fatick (1 cas) et Thiès (1) ;
12 départements touchés
Il s'agit de Saint-Louis, Dagana, Podor, Louga, Linguère, Kanel, Ranérou, Matam Bakel, Rufisque, Fatick et Tivaouane .
Face à la progression de l'épidémie, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique appelle les citoyens à contribuer à la lutte contre l’épidémie, en adoptant les bons comportements.
Eviter le contact avec les animaux malades ;
Signaler les cas suspects ;
Utiliser des moustiquaires imprégnées ;
Assainissement du milieu et du cadre de vie parce que le vecteur incriminé
S’adapte à plusieurs milieux dans, principalement, des eaux de pluies, des
Mares, des eaux stagnantes, des eaux saumâtres, des eaux usées et polluées
Se rendre au niveau des structures de santé en cas de fièvre ou autres signes ;
Eviter l’automédication parce qu’il a été démontré que les patients qui avaient utilisé les anti6inflammatoires ont été plus à risque.