NETTALI.COM - Déjà condamné le 10 septembre 2025 à un mois ferme et à une amende de 150 000 francs CFA pour détention et usage de drogue, ainsi que pour corruption après avoir tenté de négocier sa liberté contre 2 millions de francs CFA, Dame Amar se retrouve au cœur d’un nouveau feuilleton judiciaire.

Le chef d’entreprise a été extrait, lundi, de sa cellule de la prison de Rebeuss par des policiers avant d’être placé en garde à vue. Il est poursuivi pour escroquerie et injures non publiques commises via un système de communication électronique. Il vient d’être déféré ce mardi matin au Tribunal de grande instance hors classe de Dakar.

Tout commence à Dubaï, où Dame Amar propose à S. M. Guèye la vente d’un véhicule de marque Cadillac Escalade. L’acheteur verse une avance d’un million de francs CFA pour sécuriser la transaction. Mais après avoir encaissé la somme, le vendeur présumé change de cap et revend le véhicule à un autre acquéreur, laissant son premier client dans l’impasse.

En tentant de récupérer son argent, S. M. Guèye se heurte à un refus catégorique. Pire, il reçoit via WhatsApp une série de messages injurieux attribués à Dame Amar, aggravant ainsi l’ampleur du litige.

Munie des preuves électroniques, la victime saisit la police. Les enquêteurs parviennent à établir la matérialité des faits grâce aux échanges conservés. Dame Amar est alors convoqué et entendu en présence de son avocat, Me Dasylva.

Lors de son audition en garde à vue, le mis en cause a finalement restitué au plaignant, via ses proches, l’avance d’un million de francs CFA. Mais ce remboursement n’efface pas les poursuites. Présenté ce mardi au parquet, Dame Amar risque un nouveau mandat de dépôt. Dans le cas contraire, il retournera à Rebeuss pour purger le reste de sa peine initiale.