NETTALI.COM - Installé ce lundi 15 septembre dans son fauteuil de nouveau de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Me Mouhamadou Bamba Cissé a décliné ses ambitions. Le successeur de Jean Baptiste Tine a profité de la cérémonie de passation de services pour évoquer ses priorités.

Le nouveau ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique a pris fonction ce lundi, au cours d'une cérémonie plutôt sobre. Il a ainsi rendu un vibrant hommage à son prédécesseur, mais aussi à ses collègues avocats venus assister à la cérémonie. Pour Maitre Mouhamadou Bamba Cissé, le général Tine est une référence pour la jeune génération. Il a souligné qu’il n’hésitera pas à aller lui demander conseil, chaque fois que de besoin. Ce faisant, il s’est dit “très ému, toute proportion gardée, par rapport à la lourde charge qui [l]’attend et dont [il] est parfaitement conscient”.

Cette nomination, dit-il, l’honore, comme c’est le cas pour toutes les personnes ayant pris part à cette cérémonie. “Elle m’engage aussi davantage. Je mesure donc pleinement la dimension stratégique, régalienne et hautement sensible de ce département ministériel. Notre pays, le Sénégal, demeure un havre de paix et de stabilité dans un environnement régional fragile, exposé à des menaces multiformes : agressions, violences urbaines et en milieu rural. Notre priorité sera d’assurer le bon ordre, la tranquillité et la sauvegarde des personnes et de leurs biens”.

Le ministre d’ajouter : “Nous devons remettre en ordre, en selle l’ordre, le civisme, la sûreté, la salubrité et la tranquillité publique. Je le dis avec toute la gravité qui sied : ces objectifs seront au coeur de notre action. La discipline, l’amour du bien commun et de la patrie sont des vertus qu’il nous faut ressusciter avec fracas”.

Maitre Cissé a, ensuite, rendu hommage à toutes les forces de défense et de sécurité, à l’administration territoriale, à ses collaborateurs et partenaires. Il leur a renouvelé toute son affection et les a rassurés “qu’ils trouveront en [lui] un collaborateur sincère et prêt, avec eux, à atteindre les objectifs qui [lui] sont assignés”, le tout sous la haute direction du président de la République et de son Premier ministre.

Il nous faut une doctrine du service public et non de la puissance publique. Le droit administratif, comme vous l’avez compris, a évolué. On est passé d’un droit administratif de la puissance publique à un droit administratif du service public, c’est-à-dire un service public au bénéfice de tous les Sénégalais. Nous devons donc créer un climat propice à la réussite de nos actions. La concertation, le dialogue dynamique et constructif, avec de larges consensus, seront les outils avec lesquels nous comptons mener notre action”, a renseigné l’avocat.

À l’endroit des acteurs politiques et de la société civile, il a juré que sa porte leur sera “grandement ouverte en tout temps”. “Je puis vous rassurer de ma disponibilité, et ensemble, nous mènerons la barque à bon port. À cela, j’associe aussi l’équipe religieuse. À tout le peuple sénégalais, nous serons à votre service”, a promis Me Cissé.