NETTALI.COM- Plus de 1 300 cas de violences de tous ordres, dont la moitié concerne des violences sexuelles et physiques, ont été enregistrés en 2024 au Sénégal au niveau des “Boutiques de droit” du pays. Les chiffres sont fournis par l’Association des juristes sénégalaises (AJS).

« Pour toutes les femmes et les filles : droit, égalité et autonomisation », c’est sous le thème que l’Association des juristes sénégalaises (AJS) la Journée internationale de la femme africaine commémorée le 31 juillet de chaque année.

L’organisation a profité de l’occasion pour faire la situation sur les violences faites aux femmes en 2024. Dans son communiqué, l’Ajs renseigne que plus de 1 300 cas de violences de tous ordres, dont la moitié concerne des violences sexuelles et physiques, ont été enregistrés au Sénégal au niveau des « Boutiques de droit ». « Les statistiques des « Boutiques de droit » pour 2024 témoignent à suffisance de la problématique des violences dans notre société, qui minent le quotidien des femmes et constituent un frein au développement », commente l’organisation.

Les « Boutiques de droit » sont des espaces d’accueil et orientation juridique offrant une assistance gratuite aux populations, aux femmes et aux jeunes en particulier.

Le document rappelle qu’au Sénégal, plusieurs femmes et filles sont confrontées à des mutilations génitales, des mariages précoces et forcés, la violence économique ou psychologique, sexuelle, etc., selon l’Association des juristes sénégalaises.

C’est pourquoi l’Ajs estime qu' « il faut une volonté politique manifeste pour lutter contre les violences faites aux faites aux femmes et aux filles ».

C’est pourquoi elle plaide pour le respect de la Convention sur les violences faites aux femmes et aux filles, adoptée par l’Union africaine cette année, « afin de prévenir, éliminer et répondre à toutes les formes de violences » subies par les femmes sur le continent.