NETTALI.COM- Le Premier ministre Ousmane Sonko a rejeté la thèse de traque d’opposants ou de règlements de comptes dans le cadre de la reddition des comptes.

Par rapport à la reddition des comptes ou encore l’arrestation d’anciens dignitaires du régime précédent, il n'est nullement question de règlements de comptes. C’est du moins ce qu’a déclaré le Premier ministre Ousmane Sonko, lors du forum d'Investissement " Fii" Sénégal.

« Les risques de gouvernance, c'est le fondement de notre combat politique. À la limite, lorsque nous avons démarré notre action politique, d'aucuns nous considéraient comme des lanceurs d'alerte. Nous avons été les premiers à poser un certain nombre de débats sur la fiscalité,  la gestion des ressources naturelles, le pétrole, le gaz,.. Et c'est pourquoi cette problématique reste au cœur de notre action aujourd'hui », a d’abord rappelé Ousmane Sonko.

Poursuivant, il ajoute : « notre politique ne se déroule pas sous la forme, comme certains ont voulu le dire, d'une traque à l'opposant ou d'un règlement de comptes. Il n'y a pas de comptes à régler ici. C'est simplement une exigence à la fois étatique, administrative, mais également simplement citoyenne. Que ceux qui ont eu à gérer, à exercer des responsabilités publiques, puissent se rendre des comptes. Et ça se passe comme ça dans tout pays qui se respecte. Nous qui sommes aujourd'hui dans cet exercice, nous serons évalués, même avant la fin de notre mandat ».

Selon Ousmane Sonko, un pays ne se gère pas dans l'opacité. « Après la fin du mandat, le même exercice continuera à être livré et les conclusions seront traitées de la même manière. Un pays ne se gère pas dans l'opacité et le bien public doit revenir au public et non pas à des intérêts privés. Et nous continuons à dire ce qui a fondé la création de notre parti, le travail, parce que c'est le patriotisme d'abord. Le travail et l'éthique continuent à être au cœur de notre action gouvernementale », a-t-il ajouté.