Pour une prestation de serment pour laquelle il a choisi le Centre de conférence Diamniadio et la sobriété, en renonçant à une cérémonie de prestation de serment populaire, elle ne fait pas du tout l'unanimité.

Figurez-vous que ce choix  a suscité des réactions mitigées parmi les militants, du Pastef, certains exprimant leur désir de célébrer la victoire de manière festive et publique dans l’enceinte du stade Me Abdoulaye Wade, tandis que d’autres soutiennent la volonté du président nouvellement élu de donner un caractère sobre à l’événement.

Mais quelle que soit la position des uns et des autres qui peut toutefois être comprise, ils doivent doivent tous avoir à l'esprit que la cérémonie de prestation de serment reste un moment solennel et important dans la vie politique de la Nation, symbolisant le transfert formel du pouvoir entre deux présidents.

Ces rituels solennels constituent ainsi des moments importants dans la conscience collective du peuple sénégalais, symbolisant l’engagement des dirigeants envers leur nation et leur continent.

Quant aux Pastéfiens en désaccord avec la sobriété choisie, ils doivent comprendre que Bassirou Diomaye Faye pose cet acte en tant que président de la république de tous les Sénégalais et non pas en tant que président d'un parti politique qu'il n'est d'ailleurs pas. La sobriété est sans doute le mode de gouvernance qu'il entend imprimer, et son style le prouve à suffisance.

Rappelons tout de même que dès la soirée du 24 mars, alors que les résultats étaient en train de tomber tombaient, symbole d'une élection pliée, cela avait donné lieu à des liesses populaires. Depuis lors, c'était l'effervescence et les manifestations de joie sur les réseaux sociaux, sans oublier ces Sénégalais qui échafaudent désormais de nouvelles orientations de gouvernance.

Tout cela pour dire que l'heure est plutôt à la concrétisation de tout ce projet politique et certainement pas à la fête.