NETTALI.COM - Dans une rencontre loin d’être aussi aisée que certains le prédisaient, Paris est parvenu à s’imposer sur la pelouse du Vélodrome. D’abord bousculés tout au long de la première période et réduits à dix après une expulsion de Lucas Beraldo qui fera débat, les Parisiens étendent finalement leur invincibilité en terre phocéenne, qui tient depuis novembre 2011 en championnat. La délivrance pour le club de la capitale est venue de Vitinha en début de seconde période, avant que Gonçalo Ramos ne s’occupe de plier l’affaire en fin de partie.

Dans un vacarme assourdissant, c’est Fabian Ruiz qui se procure le premier frisson, sans trouver le cadre (5e). Un trompe-l’œil, tant l’entame de match est favorable aux Olympiens, parfaitement en place malgré leurs nombreuses absences. Danilo est tout proche de marquer contre son camp (6e). Et puis, la rencontre bascule une première fois sur une décision arbitrale qui fera beaucoup causer : à la suite d’un gros duel à l’épaule entre Lucas Beraldo et Aubameyang, M. Bastien siffle faute du défenseur parisien. Avant que la vidéo ne décide de l’appeler pour expulser le Brésilien (40e).

Paris meilleur à dix

Vexés, les Parisiens se réveillent enfin pour attaquer le second acte pied au plancher. Achraf Hakimi est contré dans la surface phocéenne (49e), et c’est finalement Vitinha qui climatise la cité phocéenne après une récupération haute et un une-deux avec Dembélé (0-1, 53e). Sonné, Marseille court après le cuir, à la recherche d’un second souffle. Et se heurte à l’intransigeance de M. Bastien, qui estime que Luis Henrique, hors jeu, gêne Donnarumma au moment où Aubameyang pense égaliser (59e).
En infériorité numérique, le club de la capitale tient bon face aux assauts olympiens grâce notamment à Donnarumma, décisif devant Faris Moumbagna (77e, 87e) ou Amine Harit (89e). Entre-temps, c’est Gonçalo Ramos qui s’était occupé de mettre les siens à l’abri avec sang-froid, à la conclusion d’un contre rondement mené (0-2, 85e). L’invincibilité de l’OM dans son antre cette saison est tombée.