NETTALI.COM - Face à la presse, ce vendredi 22 mars, le directeur général des Élections, Thiendella Fall, a tenu à rappeler qu’il n’est pas un politicien, mais un général de police sous serment et en fonction à l’administration des élections depuis plus de 20 ans.

En service à l’administration des élections depuis plus de 20 ans, Thiendella Fall a tenu à faire des précisions à tous ceux qui l’accusent, ceux qui le prennent comme un politique. À tous ses détracteurs, il a tenu à préciser : "je voudrais saisir l’occasion pour faire une précision. Souvent dans la presse, on véhicule des propos de nature à me présenter comme un politique. Je tiens à préciser que je ne suis pas un politique. Je suis un contrôleur général de police, communément appelé général de police. J’ai fait un serment. Je le fais parce que souvent, il y a beaucoup de confusions et d’insinuations", confie-t-il sur un ton un peu désolant.

Cette précision faite, il a assuré que toutes les dispositions avaient déjà été prises pour que l’élection puisse se tenir, même le dimanche dernier.

Pour le ministre de l’Intérieur, il faut plutôt rendre hommage à l’Administration des élections où il y a des fonctionnaires dévoués qui se sont toujours acquittés de leurs tâches. "Nous avons une administration rompue à la tâche, des Sénégalais comme vous et moi qui servent avec beaucoup d’honneur leur patrie. Il faut que nous ayons confiance en notre système, en nos institutions".

Sur les accusations portant relatives au non-respect des décisions de justice, il rétorque : "Je pense qu’aujourd’hui, on peut tous être d’accord que nous avons des institutions fortes. Maintenant, on ne peut pas refuser à un juriste de contester des décisions de justice. C’est en première année à la faculté de Droit qu’on leur apprend à contester des décisions des plus hautes juridictions, à travers un exercice, notamment le commentaire d’arrêt".

Selon lui, il faudrait également compter sur ces institutions, en particulier sur cette Administration électorale, "pour espérer organiser les meilleures élections le 24 mars 2024".

Makhtar Cissé d’appeler de tous ses vœux à l’apaisement et à la sérénité dans l’espace politique. Dans un pays comme le Sénégal, estime-t-il, "nous espérons qu’un jour nous arriverons à banaliser les élections, à les dépassionner, que l’on soit plus dans le débat d’idées que dans les polémiques".

Pour lui, les acteurs doivent savoir qu’il y a une vie après l’élection et que le Sénégal transcende les intérêts partisans