CRISE POLITIQUE -Doudou Kâ propose un rapprochement de la Présidentielle

NETTALI.COM- Rapprocher la Présidentielle et non la tenir le 15 décembre. C’est la proposition faite par le ministre Doudou Kâ pour sortir de la crise que traverse le pays.

Des voix s’élèvent un peu partout pour essayer d’apporter des solutions face à la situation actuelle du Sénégal. Pour Doudou Kâ, lors du dialogue prochain initié par le Président de la République, si les acteurs s’accordent à un rapprochement de l’élection, cela pourrait atténuer la crise que vit le pays.

Le ministre de l’Economie souligne que rien n’indique que Macky Sall va rester après le 02 Avril. L’intérim peut échoir à une autre personnalité, dit-il.

« Le rapprochement de l’élection peut être une solution. Y’aura toujours des compromis même avec le dialogue. Je ne peux pas définir de combien de mois, je dis simplement que cela peut être l’objet d’un consensus parce que c’est une proposition que les députés de la majorité ont votée. Aujourd’hui, il ne s’agit pas du Sénégal du Sénégal de la majorité ou de l’opposition, du candidat X OU Y, c’est pour le Sénégal de Tous. ET pour que cela soit le Sénégal de tous, il faut que dans le dialogue, tout le monde s’accorder sur la date de l’élection » soutient le ministre.

Selon lui, la situation de crise que traverse notre pays requiert de chaque acteur d’être à la hauteur. « Du moment que cette histoire du Sénégal doit être écrite sur les mêmes pages que le Sénégal a connues longtemps, un pays démocrate, un pays de dialogue, de paix, de stabilité, c’est pour cela que j’ai dit par conviction, il faut que, même dans les discussions qu’on puisse intégrer la durée de la transition même, l’autorité qui pourrait conduire cette transition. C’est vraiment ouvert. Le Président de la République ne se s’agrippe pas au pouvoir, il l’a dit. Mais face à des difficultés dans le processus électoral qui mêmes, ont entrainé des velléités avant l’élection avec la classe, le Président a pris la décision de reporter l’élection présidentielle. C’est un impératif démocratique catégorique. Gouverner aussi c’est prévoir » dit-il.