NETTALI.COM - Miraculeusement qualifiée parmi les meilleurs troisièmes de la phase de groupes, la Côte d'Ivoire, pays-hôte, a éliminé le Sénégal, aux tirs au but (1-1, 5-4 tab), au bout de la nuit de ce lundi 29 janvier, en 8es de finale de la CAN 2023, au Stade Charles-Konan-Banny de Yamoussoukro ! En tête pendant 84 minutes, Les Lions se sont faits rejoindre sur le fil. Poussée en prolongation, la bande à Sadio Mané qui a trop reculé sur la fin, rejoint la longue liste des champions en titre qui ont connu un échec cuisant…

Franck Kessié ressuscite la Côte d’ivoire. Le milieu de terrain qui a démarré la rencontre sur le banc, a vu son équipe encaisser un superbe but de Habib Diallo dès la 3e minute. Entré à la 73e minute, il convertira un pénalty obtenu par Nicolas Pépé à quatre minutes de la fin du temps réglementaire. Il le transforme et remet son équipe à égalité (1-1, 86e).

Il faut dire que les Lions, après avoir pris très tôt l’avantage, ont laissé le ballon à la Côte d’Ivoire. Une erreur monumentale.

Les Ivoiriens ont en effet pris confiance et poussé le Sénégal à jouer très bas. Les Lions auraient peut-être pu bénéficier d’un penalty sur une faute flagrante d’Odilon Kossounou sur Ismaïla Sarr. Mais l’arbitre et le VAR en ont jugé autrement.

Les deux équipes terminent le temps réglementaire sur ce 1-1. En prolongation, la configuration ne change pas. Les Éléphants tiennent le ballon et les Lions essaient de les gratter pour faire mal en transition. Mais leurs actions sont très brouillonnes. Rien ne sera plus marqué dans cette rencontre.

Qualifiée in extremis en 8e de finale après avoir terminé quatrième meilleur troisième des poules, la Côte d’Ivoire sera clinique dans la séance des tirs au but. Les Ivoiriens convertissent toutes leurs cinq tentatives, tandis que du côté du Sénégal, le solide défenseur Moussa Niakhaté rate le troisième tir. Les Éléphants éliminent ainsi les Lions (1-1, tab 5-4). Les champions d’Afrique avaient pourtant survolé la phase de poules. Mais comme à chaque fois qu’ils croisent la route du pays organisateur, ils font leurs valises. Preuve que le signe indien persiste.