NETTALI.COM - Mariama Diallo, du nom de la dame qui a battu sa cousine jusqu’à lui casser les deux bras, est condamnée à six mois assortis du sursis par le tribunal des flagrants délit de Dakar pour coups et blessures volontaires ayant occasionné une incapacité temporaire de travail de 60 jours sur mineur de moins de 13 ans par une personne ayant autorité sur elle.

Le procès de Mariama Diallo, la dame qui a fracturé les deux bras de sa cousine de trois ans parce qu’elle a faits ses besoins naturels au lit, s'est tenu ce mercredi. Le tribunal a condamné la prévenue Mariama Diallo, âgée de 22 ans, à six mois assortis du sursis. Elle est reconnue coupable des faits de coups et blessures volontaires avec une incapacité temporaire de travail de 60 jours sur mineur de moins de 13 ans par une personne ayant autorité sur la victime.

En effet, c’est le 24 décembre 2023 à Fass Delorme que les choses se sont produites. La petite K. Diallo, une petite fille de trois ans, a fait ses besoins naturels au lit.  Mariama Diallo, qui n’a pas digéré cela, l'a sévèrement corrigée. La victime lui a été confiée par une de ses proches vivant en Guinée Conakry. Ses deux enfants étant sous la garde de leur père, elle avait demandé à la mère de K. Diallo de lui laisser sa fille pour qu'elle lui tienne compagnie au Sénégal.

Troublée par les cris de la petite, Fatou Sène, colocataire de Mariama Diallo, est vite venue à la rescousse de la petite. Elle a elle-même conduit l’enfant à l’hôpital ALBERT ROYER d’où une radiographie lui a été prescrite décelant ainsi la fractures des deux mains.

Entendu à titre de témoin, le mari de la prévenue, Mamadou Sara Mané, a soutenu qu’il n’était au courant de rien. Toutefois, il estime que sa femme avait quelquefois des comportements bizarres envers la petite. Comme pour tirer sa femme, il croit que sa femme agit ainsi à cause de son état. Car, dit-il, elle est enceinte de plus de deux mois. Pis, il défend que sa femme souffre de problèmes psychiatriques lorsqu'elle est enceinte.

Devant la barre, l'époux a réitéré la même déclaration. La prévenue Mariama Diallo a nié les faits soutenant que la petite est tombée toute seule. Pourtant, devant les enquêteurs, elle avait reconnu les faits et avait demandé pardon tout en regrettant son geste.

L'oncle de la victime n'a pas réclamé de dommages et intérêts. Le parquet a demandé l'application de la loi. Me Iba Mar Diop a sollicité une application douce de la loi.