NETTALI.COM- L’Association des élèves et étudiants musulmans du Sénégal (AEEMS) appelle l’État et les autorités universitaires à accélérer le processus de réouverture effectif des universités, particulièrement à l’UCAD et de prendre des mesures fortes pour la reprise des enseignements dans les plus brefs délais.
Les universités du Sénégal à l’exception de l’université Gaston Berger de Saint Louis n’ont toujours pas repris les cours . Dans un communiqué, l’Association des élève et étudiants musulmans du Sénégal (AEEMS) a déploré le manque de volonté des autorités tout en dénonçant cette situation alarmante. « Ainsi, en procédant à un état des lieux, l’AEEMS attire l’attention sur les faits suivants, concernant les six (06) universités publiques : L’Université Gaston Berger de Saint-Louis, accueillant plus de 15000 étudiants, est la seule à avoir démarré ses enseignements ; Les autres universités telles que l’Université Alioune DIOP de Bambey (UADB), l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), l’Université Sine Saloum El Hadji Ibrahima NIASS (USSEIN), l’Université Iba Der THIAM de Thiès, ne sont pas dans les dispositions formelles pour accueillir les étudiants » ont-ils constaté.
Ainsi ladite association appelle l’État et les autorités universitaires à accélérer le processus de réouverture effectif des universités, particulièrement à l’UCAD et de prendre des mesures fortes pour la reprise des enseignements dans les plus brefs délais.
Aussi, les élèves et étudiants invitent-ils les Centres des œuvres universitaires (COUD et CROUS) à mieux prendre en charge les préoccupations des étudiants afin de les mettre dans des conditions sociales optimales.
Ils préconisent l’ouverture des campus sociaux au courant du mois de novembre pour permettre aux étudiants de terminer le semestre entamé et de sauver l’année universitaire.
Par ailleurs, par la voix de son président Issa Baboucar Diédhiou, l’AEEMS interpelle les responsables d’UFR de l’Université Assane Seck de Ziguinchor afin qu’ils considèrent leur décision d’appliquer une session unique pour la deuxième fois consécutive au risque de porter préjudice à leurs étudiants .Non sans appeler tous les acteurs de l’enseignement supérieur au dialogue pour des actions concertées afin de terminer l’année universitaire dans un climat social apaisé.
Issa Baboucar Diédhiou n’a pas manqué d'évoquer les raisons données par les autorités universitaires pour justifier ce retard. Il s’agit en effet a des raisons d’ordre sécuritaire, des nombreux dégâts matériels. « Toutefois, il est utile de rappeler que la décision de fermeture des universités a été accompagnée d’un planning d’ouverture des différents campus à partir du mois d’octobre 2023. Ce retard, noté dans le démarrage des cours, traduit, sans doute, un manque de pragmatisme et une léthargie manifeste de l’administration dans l’adoption des mesures pratiques pour faciliter le redémarrage des enseignements dans les universités » dénoncent l’AEEMS .