NETTALI.COM- La grève des travailleurs des collectivités territoriales se poursuit sans qu'une solution ne soit trouvée. Elle est même passée de 96 heures à 120 heures.  Face à cette nouvelle décision, le directeur  de la Fonction publique locale et de la formation, Abdou Khadre Ndiaye a expliqué les raisons du retard de solution. Il annonce que les prochains jours seront favorables pour une résolution définitive de cette crise.

Malgré la promesse que leur avait faite leur tutelle Mamadou Talla de rencontrer le premier ministre, les travailleurs des collectivités territoriales ont quand même doublé la mise. 120 heures, c’est le mot d’ordre qui a été décrété cette semaine. Cette nouvelle décision s’explique par le non payement de leur augmentation si on en croit le directeur  de la Fonction publique locale et de la formation, Abdou Khadre Ndiaye.

Toutefois, il indique que l’État étudie les modalités d'accompagnement des collectivités territoriales. « À l’état actuel, nous comprenons l’amertume et les attentes des agents des collectivités territoriales parce que le dossier a pris du temps dans son traitement mais cela ne pouvait être autrement compte tenu de la complexité et de la nature des informations qu’il fallait collecter», explique-t-il.

Et de poursuivre : «une fois cette collecte terminée, le ministre en charge des collectivités en relations avec son collègue des finances sur la supervision du premier ministre ne manqueront pas dans les prochains jours comme l’avait annoncé le ministre Mamadou Talla à certains dirigeants de l'intersyndicales pour leur dire quel serait le niveau d'engagement ou d’accompagnement de l’Etat à ces démembrements que sont les collectivités pures résoudre définitivement cette crise», dit-il.

Poursuivant il ajoute que «  l'article 30 précise que c’est à la collectivité de prendre en charge cette revalorisation. Certaines collectivités ont affiché depuis l’audience avec l’intersyndicale et les maires qui sont employés au sens du droit du travail une bonne disposition pour prendre en charge cette revalorisation. D’autres collectivités ont exprimé des préoccupations pour avoir un accompagnement de l'Etat central compte tenu de leur niveau de recette et relativement pour la plupart des collectivités qui sont en zone rurale».