NETTALI.COM – Me Moussa Diop ne lâche décidément pas Karim Wade sur la question de sa candidature qu’il ne cesse de soulever et qui comporte, selon lui, des écueils liés à l’amende de 138 milliards et sa double nationalité.

En effet, pour Diop,c Abdoulaye Wade qui s’est lui-même enfoncé. « Que son fils ait acquis la nationalité française par la naissance, c’est un fait, personne ne peut lui reprocher cela. Qu’il soit sénégalais parce que son père est sénégalais, personne ne peut le lui dénier », précise-t-il.

« Le 22 janvier 2001, explique celui-ci, il a fait voter par référendum une loi en écrivant dans l’article 28, que quiconque a la nationalité sénégalaise et détient une autre nationalité, ne peut être candidat à la présidentielle. Cette loi est tombée sur son fils, pourquoi on n’en parlerait pas. Peu importe la manière avec laquelle il a acquis deux nationalités», relève l’avocat.

Me Moussa Diop s’étonne d’ailleurs que cela soit alors le père qui défende le fils. Pourquoi Karim Wade ne peut pas se défendre lui-même ? C’est un bébé alors qu’il veut prétendre à la présidence du Sénégal.

L’ancien DG de Dakar Dem Dikk est d’autant plus étonné que Me Wade veuille lui apprendre le droit. « Quand mon père Abdoulaye Wade, l’ancien président du Sénégal, un ancien avocat comme moi, tente de m’enseigner le droit, cela me surprend. Il n y a pas de droit d’aînesse dans le métier d’avocat parce qu’il ex avocat à Besançon et moi à Paris et il veut m’apprendre le droit parce que paraît-il il est ex-avocat à Besançon et moi à Paris. Il semblerait même qu’on dit de lui qu’il est l’avocat le plus capé du Cap au Caire. », ironise le président du parti Alternative Générationnelle (AG/Jotna).

Quant à l’autre écueil relatif à la candidature de Karim, Me Moussa Diop voit cette « amende de 138 milliards toujours d’actualité »Une manière de dire qu’il doit s’acquitter de cette amende.