NETTALI.COM - Invité de l'émission « Grand Jury » de ce dimanche 13 août, Jean Paul Dias s’est aussi prononcé sur la situation qui prévalait à la mairie de Dakar, lors de la deuxième installation du bureau municipal de la ville de Dakar, où son fils et non moins maire, a été pointé du doigt pour avoir évincé du bureau, les membres du PASTEF ex-parti dissous. L’envoyé spécial du chef de l’Etat trouve qu’ils ont tort de s’en prendre au maire, car dit-il "le maire ne décide pas tout seul".

"Ils ont tort de le pointer du doigt. Je voudrais vous rappeler qu’il y a un seul élu par le suffrage universel. C’est le maire de Dakar. Les autres ne sont pas élus directement. Ils ont été élus conseillers. C’est dans un deuxième collège que les conseillers montent le bureau. Il a été choisi pour être premier adjoint, entre temps des démarches auprès de la Cour d’Appel ont amené celle-ci à déclarer le bureau irrégulier. Donc, il faut recommencer. C’est ce qui a été fait et là, le maire ne peut imposer personne. Il peut avoir son candidat ou sa candidate, mais il ne peut imposer personne", a déclaré Jean Paul Dias.

"Ce n’est pas lui qui décide de qui doit être là. Une femme PASTEF était candidate. Une autre femme était candidate. Sur 85 voix, cette deuxième a eu 61 voix. Ce n’est pas comparable avec les 20 que la femme de PASTEF a eu. Donc c’est l’élection. C’est la démocratie qui a décidé", a-t-il expliqué.

Cependant, Dias-père a trouvé irrégulière cette vision de la Cour d’Appel. "Je voudrais au passage dire, selon mon interprétation moi, cette vision de la Cour d’appel est irrégulière à son tour. Le maire, il ne peut pas être de sexe neutre. Il ne peut être un homme ou une femme. Mais quand on monte un bureau, on peut commencer par un homme, si le maire est un homme", a-t-il argumenté, faisant allusion au bureau de l’Assemblée nationale, où d’après lui personne n’indexe ça. Et de conclure : "Quand on donne la leçon aux autres il faut commencer par balayer devant sa porte."