NETTALI.COM - Leader du Bloc centriste Gaïndé (BCG), Jean Paul Dias a considéré comme excessif l’emprisonnement d’Ousmane Sonko et de la dissolution de son parti PASTEF. L’ancien ministre de l’intégration africaine, qui était l’invité de l’émission Grand Jury de la Rfm de ce dimanche 13 août, n'a pas mâché ses mots.

Excessif, c’est l’expression empruntée par le chef de fil du Bloc centriste Gaïndé (BCG). "Je trouve qu’elle est excessive par rapport à ce qu’on peut lui reprocher. Je pense qu’on pouvait ne pas aller jusque-là. Moi, je trouve ça excessif", a considéré Jean Paul Dias, qui balaie d’un revers de main, les arguments des membres du pouvoir qui accusent l’opposant Ousmane Sonko de provocation. Le leader du Bloc centriste Gaïdé (BCG) trouve en ces arguments "un prétexte". "Ce n’est pas un argument", réfute-t-il. L’argument selon lui, "ce sont les faits. Si les faits dont vous avez fait allusion tout à l’heure, sont issus de son parti ou de ses partisans, ça, je pense que c’est autre chose. Mais, si ce n’est pas avéré que ça vient de ces gens-là, en ce moment-là, ce sont des prétextes."

De même, l’ancien ministre de l’intégration africaine a aussi qualifié d’excessif la dissolution du parti PASTEF.
"Vous avez fait état du PDS de 1988, si on revenait en arrière, on aurait été dissous. Je trouve que c’est excessif", a-t-il rappelé. De l’avis du leader du BCG : "On pouvait passer par d’autres étapes que d’aller directement à la dissolution. C’est la dernière limite".

Jean Paul Dias a également invité les magistrats à libérer les "détenus politiques".