NETTALI.COM - Restons sur les accusations des nouvelles autorités maliennes contre la France, c'est pour dire qu'un communiqué commun du ministère des Affaires étrangères français et celui de la Défense parle fermement d'“accusations infondées”.

Selon le document, “aucune attaque contre un camp nigérien n’a eu lieu”, “aucun terroriste n’a été libéré par les forces françaises”, “le mouvement réalisé au Niger fait l’objet d’un accord préalable et d’une coordination tech- nique avec les forces nigériennes, autorisation confirmée par écrit”.

Mardi 8 Août, les autorités maliennes et burkinabé ont adressé des lettres conjointes à l'ONU et à l'UA en appelant à leur “responsabilité” pour empêcher “toute intervention militaire contre le Niger dont l'ampleur des conséquences sécuritaires et humanitaires serait imprévisible”.

Dans ce contexte général, la CEDEAO devra opérer un choix délicat. Laisser prospérer un nouveau coup d’État sera un aveu d’impuissance face à la recrudescence des prises de pouvoir spontanées des militaires dans la sous-région. Et comme redouté par tous, un conflit de plus pourrait avoir des conséquences dévastatrices.