NETTALI.COM - Pour une journée de galère, celle du lundi 24 juillet en était vraiment une pour les Dakarois ! En effet, en plus d'une grève de 72 heures déclenchée par les chauffeurs des bus TATA, est venue s’ajouter la première vraie pluie de l’hivernage 2023 dans la capitale.

Il y avait un monde fou aux arrêts habituels de bus et aux garages. Ils avaient du mal ces Dakarois à rejoindre leurs lieux de travail ou pour aller vaquer tout simplement à leurs besoins. Une situation qui a naturellement fait le bonheur des autres transporteurs, tels que les "Ndiaga Ndiaye", les "Cars Rapides" et même les motos Jakarta qui ont été pris d'assaut par les usagers. Mais le hic pour les usagers dans ce secteur du transport anarchique où tout est permis, il fallait casquer fort puisque les prix des transports ont connu une hausse. C'était donc soit accepter ou être laissé en rade.

Le pire lui, a eu lieu l'après midi avec la pluie qui s'est poursuivie jusque tard dans la soirée. Ce qui a compliqué la vie de Dakarois qui,  à la sortie. des bureaux ou simplement qui voulaient emprunter un taxi, connu la galère de leur vie. Des trajets habituels taxés à 2000 francs étaient montés, figurez-vous à 5000 francs. De quoi donner une idée de la hausse. Il fallait choisir entre soit être trempé ou alors casser sa tirelire. Sacrée journée de galère. Une galère qui risque de se poursuivre pour les usagers, ce mardi si les dirigeants de l’AFTU ne sont pas contraints par le ministère des Transports à s’asseoir avec les grévistes pour une piste de sortie.