NETTALI.COM - Les travaux de la commission politique présidée par le Directeur des élections, Thiendella Sidy Fall, sont terminés ce mercredi. Onze (11) points de  consensus ont été trouvés. Malheureusement, il y a eu deux (2) points de désaccord que le président de la République, Macky Sall, est appelé à trancher. Le rapport définitif sera bientôt présenté au chef de l’Etat.

La commission politique du dialogue national a trouvé beaucoup de points de consensus. Il y a d’abord l’élargissement du parrainage citoyen aux élus (députés, maires et présidents de Conseil départemental), mais aussi avec une diminution du pourcentage du parrainage citoyen qui passe de 0,8 à 1% à 0,6 à 0,8% du fichier électoral. Il y a aussi la fixation de la caution de candidature qui ne doit pas dépasser 30 millions de F CFA.

Pour la question du troisième mandat, les acteurs s’accordent sur le respect de la Constitution, des lois et règlements en vigueur. Autrement dit, le Conseil constitutionnel, seul organe habilité à valider ou non une candidature à la course pour la magistrature suprême, est appelé à trancher.

Le dialogue a aussi acté la modification des articles L28, L29, L30 et L57.  La grâce présidentielle a été introduite pour les candidats qui ont déjà purgé leur peine à l’instar de Karim Meissa Wade et Khalifa Ababacar Sall. Autre point de convergence, le renouvellement des organes de contrôle comme le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) et la Commission électorale nationale autonome (CENA). Les acteurs ont également convenu de faire une étude de faisabilité...après la présidentielle du 25 février 2024, pour le bulletin unique.

Contrairement à ce qui a été dit, la révision du procès de Karim Meissa Wade exigée par le Pds n’est pas actée. Les acteurs de la commission politique sont juste tombés d’accord sur la révision de la loi créant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), une juridiction d’exception qui ne laissait place à aucune voie de recours avec des règles de procédures qui renversent la charge de la preuve.

Des accords ont également été trouvés sur l’audit du fichier électoral, le statut du chef de l’opposition, l’arrêt du cumul des postes et la garantie de l’accès des media d’Etat à toute l’opposition et la société civile.

Les 2 points de désaccord réside sur le choix de l’organe devant organiser les élections mais aussi sur le cumul du statut de chef de parti et chef de l’Etat.