NETTALI.COM - Après la sortie d’Idrissa Seck, les lanque se délient. Le président du groupe parlementaire «Benno Bokk Yaakaar», Me Oumar Youm, indique la voie de la sortie de la mouvance présidentielle au président du Conseil économique, social et environnemental (Cese).

Me Oumar Youm est formel : l’échappée solitaire du président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Idrissa Seck, est anormale. Il l’invite tout simplement à quitter la Coalition au pouvoir. Selon lui, Idrissa Seck ne peut pas faire une telle déclaration et avoir ses ministres au sein du gouvernement.

“Nous avons constaté cette échappée solitaire qui ne repose sur absolument rien à part son droit d’être candidat. Mais compte tenu de son expérience, du rôle qu’il a eu à jouer et de ce qu’il représente dans la Coalition (Benno Bokk Yakaar),  il aurait pu attendre comme tous les autres leaders que le processus inclusif, de discussions, débats et dialogues pour affiner les positions, puisse aboutir et, nous permettre d’avoir un candidat consensuel”, fait-il remarquer.

« Il va falloir qu’il (Idy) tire les conséquences de cette déclaration. On ne peut pas être dans une majorité, faire cette déclaration, qui peut être source de perturbations, de bouleversements, de divisions, de tergiversations et rester Président du (Cese), et avoir ses ministres dans le gouvernement”, fait-il remarquer.

Le Maire de Thiadiaye donne l’exemple de l’ancien Président Abdoulaye Wade. “Notre référence qui était le Président Abdoulaye Wade, quand il avait décidé de se présenter alors qu’on était dans un gouvernement d’union, il avait tiré les conséquences”, rappelle-t-il, invitant Idrissa Seck à suivre sa voie.

Oumar Youm s’exprimait à l’occasion de la rencontre de la Cojer départementale de Mbour, dans le cadre de la mobilisation des troupes pour la réélection du Président Macky Sall. Il réagissait après la conférence de presse d’Idrissa Seck de vendredi, confirmant sa candidature à la présidentielle du 25 février 2024 et écartant le président en exercice de la course, arguant qu’il n’a pas droit à un troisième mandat.