NETTALI.COM - Barthélemy Dias a apporté la réplique à Ousmane Sonko. Il lui fait comprendre qu’il est un homme politique et pas un novice en politique. Et qu’il n’est pas un homme qui enregistre son vis à vis à son insu.  « La manipulation a trop duré, le mensonge a trop duré… », lui dit-il.

C’est un maire de Dakar offensif qui a pris la parole pour apporter la réplique à Ousmane Sonko. «Je respecte tout le monde. On va me respecter par la force. Ce n’est pas négociable.  Il n'y a qu'une seule personne qui joue au théâtre, ici. La manipulation a trop duré, le mensonge a trop duré. (...) La politique de la pensée unique ne passera pas», a pesté Barthélémy Dias dans une vidéo publiée sur sa page Facebook.

Se montrant énigmatique, il s’excuse de dire qu’il a même enfreint la loi pour aider quelqu’un qui saura se reconnaître. "J'ai aidé une personne d'une telle manière que j'aurais pu me retrouver à la Cour d'assises, si la justice était au courant", poursuit-il, soutenant qu’il est malsain qu'on veuille le jeter en pâture.

Répondant à Ousmane Sonko, Barthélémy Dias tient à lui rappeler que la première fois qu’il a eu le titre de maire, certains n'étaient que de simples fonctionnaires. « A ma réélection, ils étaient dans l'anonymat total. Quand je devenais député, pareil", peste-t-il.

Le maire de Dakar tient à affirmer que si les autres membres de la coalition décident de ne pas aller au dialogue avec Macky Sall, lui, il ira au dialogue.  « Je persiste et signe : Ousmane Sonko était au cœur du dialogue. Macky Sall m’a reçu, lui il a reçu un émissaire du président Macky Sall. Qu’est-ce qu’il se sont dit ? Il ne l’a pas encore révélé».

Barthélémy Dias a rappelé comment la coalition Yewwi Askan Wi a été porté sur les fonts baptismaux, révélant qu’ils ont travaillé dans un cercle restreint.

«Aujourd’hui, certains membres veulent faire de la coalition une propriété privée, un clan qui se bat pour une seule personne. Il existe trois groupes au sein de la coalition. Le premier se moque des leaders frappés d'inéligibilité et dit ne pas être d'accord qu'on participe au dialogue. Le deuxième travaille pour un individu ou un parti et s'évertue à satisfaire les désirs de ce leader. Le troisième, c'est-à-dire nous qui sommes inéligibles et qui sommes laissés en rade. Nous, nous allons participer au dialogue", déclare Barthélémy Dias.