NETTALI.COM - Pour rester sur les chiffres 2022 dont on se demande s'ils sont vrais, soulignons que Moussa Baldé, alors ministre de l'agriculture, avait  estimé, en janvier dernier précisément, lors de l’une des sessions du gouvernement face à la presse, la production de riz à 1 382 120 t, le coton à 22 055 t. La production d’arachide à 1 677 804 t...

Pour arriver à ces chiffres, avait-il indiqué sans trembler : "nous avons mis en place 76 500 t de semences d’arachide, 11 000 t pour le riz, 8 590 t pour le niébé, 3 179 t pour le maïs, 1 795 t pour le sorgho, 700 t pour le sésame, 53 t pour le fonio, 22 t pour la pastèque et 21 200 t pour le manioc’’.

Dans la foulée, il avait ajouté que les moyens mécaniques mis à la disposition des producteurs par le gouvernement, à travers le Pracas, notamment la subvention d’au moins 2 000 tracteurs à hauteur de 60 %.

"Cela veut dire que l’État paie 12 millions sur 20 pour l’achat d’un tracteur. Seuls 8 millions sont supportés par le paysan qui souhaite l’acquérir. De plus, cet argent peut être payé en prenant un prêt à la Banque agricole remboursable sur cinq ans en zone irriguée et en sept ans en zone pluviale’’, soulignait le ministre. Moussa Baldé qui sera contredit sur le terrain des réalités.

En effet, jamais une campagne agricole n’a été aussi contestée par les acteurs et par les industriels. Autant la Sonacos que les stockeurs privés peinaient à trouver des grains à moudre.

D’ailleurs, à l’orée de cette présente campagne agricole, le président de la République avait pris la décision de consacrer une enveloppe de 70 milliards F CFA à son financement. Soit un montant en hausse de 10 milliards par rapport à la précédente campagne.