NETTALI.COM -  Le secrétariat exécutif de l'Alliance pour la République (Apr) estime que "le Pastef et son chef viennent de confirmer à la face du monde leur penchant irréfragable pour le désordre, leur ancrage définitif dans la subversion et leur aversion totale pour l'Etat de droit". Selon Macky Sall et Cie, Ousmane Sonko a échoué dans sa tentative et devra répondre à la justice.

"Il est loisible de noter qu’à travers leur dernier communiqué demandant à leurs militants de se rendre en masse au domicile du sieur Ousmane Sonko pour y faire face aux forces de l’ordre investies d’une mission régalienne de prévention et de gestion de la sécurité publique, il s’agit, d’un appel à l'insurrection. À nos yeux il ne saurait s’agir ici de résistance. Plutôt d’une désobéissance individuelle d’un être qui se croit au dessus des lois et des hommes", note un communiqué du secrétariat exécutif de l'Alliance pour la République en réponse à celui de Pastef.

En vérité, font-ils remarquer,  les tentatives désespérées de Ousmane Sonko de créer un contre-feu pour éviter d’aller répondre à la justice ont connu des échecs cuisants.

"Ousmane Sonko n’a pas suffisamment pris en compte la  maturité des populations sénégalaises, la détermination des démocrates de tous bords ainsi que l’engagement républicain des forces de défense et de sécurité. Toutes choses qui ont expliqué la série d’échecs de ses  différentes velléités subversives : échec dans sa tentative de manipulation des jeunes, échec de sa volonté  de déstabilisation des institutions et échecs de ses différentes provocations à l’endroit de politiques, des magistrats et des forces de défense et de sécurité.  Tout ceci, dans l’unique but de ne pas prendre part à son procès qui s’ouvre demain, 16 mars 2023. Tout ça pour ça, serions-nous tentés de nous interroger!", notent Macky Sall et Cie.

L'Apr dit réaffirmer son attachement aux principes républicains et notamment la tenue,  comme prévue par la justice, du procès pour diffamation opposant Ousmane Sonko à un autre citoyen.

"Le dilatoire ne doit pas perdurer plus longtemps. Il appartient donc à Ousmane Sonko, qui dit détenir les preuves de ses allégations, de se présenter avec dignité et responsabilité devant le tribunal pour se défendre et être jugé. Nous félicitons par ailleurs les  forces de défense et de sécurité pour leur détermination et leur matérialisation d’un axiome majeur et qui ne choque que les mauvais citoyens dans une démocratie:  force restera à la loi! La République restera debout!", concluent-ils.