NETTALI.COM - Ils sont nombreux à crier à une justice à deux vitesses sur les réseaux, après le placement sous mandat de dépôt de Pape Ndiaye, journaliste de Walfadji, inculpé pour 6 chefs d'accusation, au moment où son confrère de la Tfm, Mouhammadou Papis Diaw, a bénéficié d'une liberté provisoire.
Arrêté par la police de "Jaxaay" puis placé en garde à vue pour conduite en état d'ébriété, blessures involontaires et mise en danger de la vie d'autrui, Papis Diaw a été libéré après sa conduite au parquet.
Ce qui sonne mal aux oreilles de certains qui n'ont pas tardé à faire la comparaison pour dénoncer une justice à double vitesse.
Pape Ndiaye, "journaliste d'un média indépendant" [Walfadjri], est en prison pour avoir critiqué une décision de justice au nom de la liberté d'expression".
Alors que Papis Diaw, "journaliste d'un média partisan" [TFM], coupable de conduite en état d'ébriété et d'un accident grave, a été libéré, laisse-t-on entendre.
Des types de décisions, si l'on en croit certains qui poussent les population à avoir la perception selon laquelle la justice est rendue en fonction des accointances avec le pouvoir ou non.