NETTALI.COM - Dans un entretien accordé à L'Équipe, ce jeudi 22 décembre, c'est Christophe Dugarry, ancien co-équipier de Didier Deschamps n'a pas été du tout tendre avec ce dernier. Surtout qu'il pense que le match contre l'Argentine était largement à la portée de la France. Il préfère même voir Zidane à sa place.

"Je suis déçu et triste, d'abord. Et ensuite en colère, parce que c'était une finale largement à notre portée (...) Qu'il (Didier Deschamps, ndlr) reste cinq ans, dix ans, quinze ans de plus, ce n'est pas mon problème, ce n'est pas à moi de décider. Mais je ne cache pas que je préférerais que ce soit 'Zizou' (Zinedine Zizane ndlr ) , j'ai envie de voir autre chose", a-t-il dans un premier temps expliqué, avant de critiquer le jeu proposé par son ancien capitaine sous le maillot bleu : "On ne peut jamais parler football. Qu'on ne le fasse pas quand on gagne, comme en 2018, sur le thème 'je m'en fous, j'ai gagné', d'accord, éventuellement, mais quand tu perds, tu dois des explications, tu dois un débat, au moins sur la préparation de match".

"Parce que les Argentins, on les a fait exploser en cinq minutes comme des pop-corn. Ils sont moins forts que nous, c'était un cadeau de jouer contre eux. Il n'y a pas eu de match totalement géré, mais on a l'habitude, maintenant, depuis douze ans (Didier Deschamps est arrivé à la tête de la sélection en 2012, ndlr), cela fait partie du style Deschamps où seul le résultat compte", poursuit Dugarry comme pour accabler Deschamps.

Il faut dire que dans cette finale, la France a été largement dominée au cours de la première mi-temps ainsi que la moitié de la seconde mi-temps, puisqu'elle ne rentrera véritablement dans le match qu'à partir de la 78ème minute. Il est tout aussi vrai qu'elle a réussi à égaliser, en plus d'un Kolo Moani  qui a failli marquer un but assassin sauvé in extrémis par le gardien argentin, à la 122ème minute. Mais toujours est-il l'équipe semblait perdue en étant inexistante une bonne partie du temps.

Ce qui sans doute révolté Christophe Dugarry souhaite en tout cas voir Didier Deschamps prendre la porte, alors que ce dernier a répondu aux attentes fixées par le président de la Fédération Française de Football Noël Le Graët en atteignant le "dernier carré" de la compétition, soit les demi-finales. Ce qui veut dire que Deschamps a son destin en main puisqu'il a le choix de dire oui ou non, étant entendu que le président de la fédération française de Football lui aurait proposé une prolongation.