NETTALI.COM- La présidente du mouvement "Forces citoyennes", Maïmouna Bousso, par ailleurs membre de la coalition Yewwi Askan Wi, estime que pour être candidat à une élection présidentielle, il faut avoir un minimum de représentivité sur le plan national.

Plusieurs membres de la coalition Yewwi Askan Wi ont déclaré leur candidature pour la prochaine élection présidentielle de 2024. Parmi eux, on peut citer Khalifa Ababacar Sall, Ousmane Sonko, Malick Gakou, entre autres. Invitée de l’émission Jury du Dimanche sur IRadio, Maïmouna Bousso, membre de la coalition de l’opposition, indique qu’elle ne pense pas encore à une candidature pour la présidentielle de 2024. "Ce n’est pas parce que je pense que je n’ai pas l’étoffe ni la carrure, mais c’est juste que nous pensons qu’une élection présidentielle, c’est quand même sérieux. Et, c’est pour cela que nous invitons les uns et les autres à plus de sérieux. Pour être candidat, il faut avoir un minimum de représentativité sur le plan national", a-t-elle déclaré. Avant de poursuivre : "Il faut une expérience politique, beaucoup de moyens financiers, logistiques, que nous n’avons pas. Nous sommes assez modestes pour savoir quelles sont nos aptitudes ou pas. Nous n’allons pas le faire juste pour amuser la galerie."

Interpellée sur le fait qu’on ne voit pas beaucoup les candidatures féminines, elle a répondu : "Nous ne pensons pas que ce soit le vrai débat et le vrai combat. Dans le passé, on a eu des candidates qui n’ont même pas eu 1%. L’objectif, c’est de pouvoir apporter une vraie alternative. Si pour cela, il faudra renoncer à nos ambitions, nous n’hésiterons pas à le faire."