NETTALI.COM- Une dispute entre des agents de la 2stv a atterri à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Au banc des accusés, il y’avait l'animateur Doudou Ndoye dit Don Diego. Il a été déclaré coupable au préjudice de ses deux collègues qui l'ont attrait pour voies de fait et injures non publiques.

Doudou Ndoye dit Don Diego a été attrait à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, ce vendredi, pour répondre des chefs de voies de fait et d’injures non publiques. Les plaignants Aïssatou Diouf et Malick Touré, tous les deux agents à la 2stv, ont confié au tribunal les raisons de leur plainte. Le dernier nommé, comptable de son état, a expliqué que le mis en cause l’appelait sans succès durant le mois de septembre. « Il a un contrat de prestataire et il me harcelait sans cesse. Je ne pouvais pas répondre à ses appels parce que j'étais avec notre patron El Hadji Ndiaye. Lorsque je l’ai rappelé, il m'a abreuvé d'injures en m’accusant de vol en complicité avec mon défunt collaborateur », a-t-il déclaré.

Pour sa part, Aïssatou renseigne que dans un audio transmis à El Hadj Ndiaye et à d'autres responsable que l'animateur l'a accusée d'adultère et de vol.

Entendu à son tour, le mis a reconnu avoir appelé Touré à maintes reprises mais en vain. C’est là qu’il a appelé Aïssatou en lui disant que « j'aime pas cette "affaire de batard " que fait Malick et Aïssatou  le lui a rapporté. J'ai dit à Aïssatou qu’elle n'avait pas à le faire car j’avais gardé son secret à savoir qu'elle m'avait demandé de lui trouver un appartement meublé avec son ami footballeur belge. Je ne voulais pas la nuire et je leur ai présentés mes excuses. Nous n'avons jamais eu de problème depuis 12 ans», a-t-il ajouté avant de présenter à nouveau ses excuses.

La partie civile estime que les excuses ne peuvent pas effacer les faits. Invité à faire ses réquisitions, la déléguée du procureur a requis l’application de la loi.

La défense a fustigé l'attitude des conseils des parties civiles en les accusant de mettre l'huile sur le feu alors qu'il y a apaisement.

En rendant son délibéré, le tribunal a reconnu le prévenu coupable. Pour la répression, il a été condamné à six mois avec sursis et le franc symbolique.