NETTALI.COM- Invité  de l'émission  Jury du dimanche, l'économiste Amah Soumaré a bordé la question du troisième mandat mais également l'affaire Barthélémy Dias. 

La question du troisième mandat a, une nouvelle fois, été posée sur la table de discussion du Jury du dimanche. Et l’invité, en l’occurrence l’économiste Amath Soumaré, a dit ses vérités sur ce qu’il pense de cette question. « Je ne pense pas au 3e mandat au Sénégal parce qu’il ne peut pas y avoir de 3e mandat ici. Non seulement le président Sall a eu à le combattre et il sait que c'est un 3e mandat. Parce qu’il a suivi ce problème avec le président Wade. Il a dit qu’il n’y aura pas de 3e mandat et il l’a écrit dans son livre », a souligné l’invité du Jdd.

Par ailleurs, il trouve normale la déclaration du président du Nigéria, Muhammadu Buhari sur le troisième mandat en Afrique. « On est un continent tellement instable. Les coups d’Etat il y en avait plus, maintenant ça recommence. Et les gens doivent comprendre qu’ils n’ont pas la capacité seule. Il y a plusieurs citoyens qui ont la capacité de diriger ce pays. Le problème qui se pose c’est qu’ils comprennent qu’il ne faut pas que le pouvoir les rende fou », prône-t-il.

Avant d’ajouter : « Il faut être humble. Si Dieu t’a choisi pour te mettre quelque part ce n’est pas parce que tu es le meilleur. Tu ne peux pas connaître la transversalité du développement. Dans le développement, il y a 150 mille pans. Peut-être que vous avez une seule vision ».

L’affaire opposant Barthélémy Diaz à la famille de Ndiaga Diouf est politisée

Par ailleurs interpellé sur la condamnation de Barthélémy Dias par la 3ème Chambre Correctionnelle de la Cour d’Appel du Tribunal de grande instance Hors classe de Dakar à une peine de 2 ans dont 6 mois ferme dans l’affaire Ndiaga Diouf, l'invité de JDD a été formel. « Personnellement, je pense qu’il y a quelque chose de politique en bas », déclare-t-il, sans détours.

Il argue : « il y a des années, le Président Macky Sall le soutenait comme quoi ce n’est pas lui le fautif, le tueur. Il y a une différence entre les balles tirées et l’arme de Barthélémy Dias, selon les investigations. Certaines informations indiquent que l’arme a été gardée quelque part. On ne peut pas condamner une personne sur la base d’un doute. L’étude balistique n’a pas révélé que c’est avec le pistolet de Barthélémy Dias que Ndiaga Diouf a été tué. »