NETTALI.COM- Les travailleurs de l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane sont en mouvement d’humeur pour exiger la libération de leurs camarades arrêtés à la suite de l’affaire des 11 bébés décédés dans un incendie au Service de néonatalogie dudit hôpital.

Les travailleurs de l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane continuent de réclamer la libération de leurs trois collègues en prison depuis presque trois mois. C’est dans l’affaire des 11 bébés morts dans la l’incendie survenu dans cet établissement hospitalier en mai dernier. Les agents de santé observent une nouvelle grève de 48h depuis mardi dernier. « Nous avons un 7e plan d’actions d’une grève en guise de solidarité à nos camarades qui ont été arrêtés depuis le malheureux incident qui s’est produit au service de la néonatologie de l’hôpital Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane. On a respecté le mot d’ordre de la semaine du 23 au 24 août. C'est-à-dire le mardi et le mercredi avec une marche nationale qui sera organisée le samedi au niveau de Thiès », a expliqué Sidy Lamine Ndoye, membre de l’intersyndical des travailleurs de l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh.

Avant d’ajouter : « nous sommes contraints de continuer le mouvement parce que c’est notre seule arme. Le travailleur n’a que des mots d’ordre à faire, des sit-in, des rétentions de note entre autres. Nous ne pouvons pas faire autre chose. Nous sommes dans un Etat de droit et la grève est consacrée par la constitution. Nous avons le droit de manifester pour marquer notre solidarité envers nos camarades qui ont été injustement arrêtés. Et je crois que c’est de bonne guerre ».

Pour rappel deux agents de garde, à savoir la sage-femme et l’aide-infirmière, ainsi que  le chef du service de maintenance, Fodé Dione, ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt.