NETTALI.COM - 10 ans de réclusion criminelle ! Telle est la peine que risque Olivier Brice Sylvain préparateur physique à Dakar Sacré-Cœur (Dsc). Il a été jugé à la barre de la chambre criminelle de Dakar pour les faits d’actes contre nature, de pédophilie et détournement de mineure au préjudice de 12 jeunes footballeurs âgés entre 13 et 15 ans au moment des faits.  

Olivier Brice Sylvain, préparateur physique et responsable de la cellule de performance du club sportif Dakar-Sacré-Cœur n’est pas encore sorti de l’ornière. Placé sous mandat de dépôt depuis le 12 février 2020, pour acte contre nature, pédophilie et détournement de mineurs, son sort n’est pas encore scellé. Jugé, à huis clos, à la barre de la chambre criminelle de Dakar, il risque de 10 ans de prison ferme. C’est en tout cas, la peine que le parquet a requise contre lui.

Selon les sources du Soleil, l’accusé a, face aux juges, nié les faits qui lui sont reprochés. Il a battu en brèche les accusations selon lesquelles il a fait des attouchements sur les enfants dont sept victimes avaient été dénombrées lors de l’éclatement de ce scandale.

A en croire Le Soleil qui revient en détail sur ce procès, comme lors de leur audition par la brigade de protection des mineurs, les jeunes footballeurs se sont plaints des agissements de Sylvain. Ils l’accusent d’avoir exercé sur eux des abus sexuels. Ils ont affirmé qu’ils n’ont aucune animosité envers l’accusé.

C’est pourquoi Me Baboucar Cissé a réclamé la somme de 500.000 FCfa pour chacune des victimes qu’il défend. Me Souleymane Soumaré, avocat de M. Mbengue, a demandé le montant de 10 millions de FCfa pour le compte de son client. Il a demandé au tribunal de déclarer Dsc comme civilement responsable. Il a fait remarquer que le centre sportif est l'employeur de l'accusé et les faits se seraient déroulés dans son établissement.

Mais d’après toujours le quotidien national, le conseil de DSC estime que le club ne peut pas être déclaré civilement responsable, puisque l’accusé n’avait pas de contrat de travail. Mais, plutôt un contrat de mise à disposition. Aussi le club sportif s’est-il constitué partie civile et a réclamé le franc symbolique. Compte tenu des dénégations de son client, Me Ciré Clédor Ly a plaidé l’acquittement pur et simple.

Le verdict sera rendu le 4 octobre prochain.