NETTALI.COM - 1 mois avec sursis, c’est la peine qui a été infligée à Kalidou Diallo, attrait à la barre du tribunal par la féministe Gabrielle Kane pour des faits de menaces de violences et voies de faits et injures non publique.

Etudiant résident aux Almadies, Kalidou Diallo a comparu à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour les faits de menace de violences et voies de faits et injures non publiques au préjudice de la féministe, Gabrielle Kane. Celle-ci, revenant sur les faits devant le prétoire, a déclaré qu’elle ne connaissait pas le prévenu. A l’en croire, il y a quelques mois, ce dernier lui a fait parvenir une facture d'un malade qui, selon ses dires, aurait besoin d'assistance financière pour être pris en charge. Mais, elle n’avait pas répondu à cette sollicitation. Quelque temps après, alors qu’elle était en voyage en Côte d'ivoire, le prévenu lui a envoyé un message pour la menacer arguant qu'il sait actuellement qu’elle était en voyage et cela fait suite à une réunion tenue par ses sœurs pour ficeler un plan sur comment attenter à sa vie.

« Il m'a dit "J'ai transmis ton numéro à tous mes amis étudiants. Tu es une pute de la République. Je sais où tu habites. Si je finis avec toi, tu prendras tes jambes à ton cou pour rentrer en France. J’ai alors déposé une plainte contre lui et j’ai écrit une correspondance au ministère de l’Intérieur pour ma sécurité », a expliqué la féministe.

Le prévenu a nié les faits en soutenant que c’est la plaignante qui a ouvert les hostilités. Elle a, d’après lui, l’habitude de sortir dans les médias pour tenir des propos diffamatoires envers sa famille. Et, elle a récemment fait une sortie dans une télé de la place pour calomnier sa sœur. « Je lui ai envoyé un message pour lui intimer l'ordre de laisser ma sœur. Mais elle n'a pas répondu à mon message. Quelque temps après, alors que j'étais à l'université, ma sœur Aïssatou m’a appelé pour me faire des remontrances arguant que Gabrielle Kane lui a dit qu'elle m'a offert 1 million. Ce qui est faux. On a aucune affinité. On s’est vu deux fois. Je lui ai envoyé des messages pour lui demander des explications mais elle ignorait toujours mes messages », a expliqué le prévenu. Avant d’ajouter : « elle a taxé toutes mes sœurs mariées de femmes infidèles et je l'ai traitée, en retour, de prostituée de la République, de cannibale, de pute. Je lui ai dit que mes sœurs valent mieux qu'elle d’autant plus qu'elles l'ont dépassée sur toutes les mesures ».

Le parquet, estimant que les faits sont constants, a requis 1 mois dont 15 jours fermes.

La défense a plaidé la clémence. Le tribunal, après délibéré, a infligé au prévenu une peine d’un mois assorti du sursis.  La partie civile s'est désistée après avoir accepté les excuses du prévenu.