NETTALI.COM  - Ousmane Sonko reparle de l'affaire de viol dont il est accusé. Dans une vidéo postée sur sa page Facebook ce mercredi, le leader de Pastef exige d'être entendu par le juge d'instruction dans les plus brefs délais.

Nouvel épisode dans l'affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr. Cette fois-ci, c'est le président de Pastef les patriotes qui pose de nouvelles exigences. Mais le tout peut se résumer en une phrase : Ousmane Sonko veut être entendu par le juge d'instruction dans les plus brefs délais. Parce que pour lui, il est temps d'en finir avec ce dossier qu'il dit complètement vide. Mieux, le maire de Ziguinchor clamé son respect pour l'institution judiciaire.

Pourtant, il y a moins d'un mois, il déclarait au cours d'une émission sur la chaîne de télévision privée Walf Tv qu'il n'avait plus l'intention d'aller signer le registre au tribunal de Dakar comme le lui exige la mesure de contrôle judiciaire que lui impose le juge depuis plus d'un an. Une sortie qui avait irrité l’Union des magistrats du Sénégal (Ums). Au cours d'une conférence, L'UMS avait accusé le leader de Pastef de manquer de respect à l'institution judiciaire. "Faux", répond Ousmane Sonko qui se montre prêt à revenir sur sa décision et de recommencer à signer comme il fait tous les mois depuis plus d'un an. Il explique d’ailleurs avoir fait cette déclaration pour pousser le juge à poser des actes. "Le juge a commencé à entendre une des accusés et un témoin. Donc, j'ai obtenu ce que je voulais", dit-il en langue nationale Wolof.

Ousmane Sonko confirme que des discussions sont ouvertes entre le juge d’instruction et ses avocats pour organiser son audition. A l'en croire, le face-à-face avec le juge devait se famille hier mardi. Ce qui l'avait contraint à rester à Dakar. Selon lui, si l'audition ne s'est pas faite, c'est de l'unique responsabilité du juge. Le leader de Pastef dit avoir proposé la date du 6 avril à ses avocats qui attendent encore la réponse du juge.

Ousmane Sonko est aussi revenu sur les nombreuses violations de ses droits depuis le début de l'affaire "Sweet beauty". Il rappelle les conditions dans lesquelles son immunité parlementaire a été levée avant son arrestation et sa garde-à-vue pour quatre jours. D'ailleurs, il se dit convaincu que c'est la mobilisation des Sénégalais qui lui a évité la prison. Sur que "ce dossier est vide", le chef de Pastef appelle ses partisans au calme. Selon lui, il n'y a nul besoin de se mobiliser pour l'accompagner lors de son audition par le juge d'instruction. Il leur demande toutefois de rester vigilants.