NETTALI.COM – Les deux méga-coalitions de l’opposition Wallu Sénégal et Yewwi Askan Wi pourraient se retrouver sur les mêmes listes aux législatives. C’est en tout cas le souhait exprimé par le Pds et ses alliés, qui comptent ainsi imposer une « cohabitation » à Macky Sall.

La Coalition Gagnante / Wallu Sénégal tend la main à Yewwi Askan Wi et à d’autres organisations de l’opposition pour une jonction des forces en vue d’imposer une cohabitation à Macky Sall, dès les prochaines législatives.

« L’objectif stratégique est d’imposer une cohabitation politique au pouvoir, aux prochaines élections législatives. C’est une perspective à explorer », a exhorté Pape Sarr, président de la cellule de Communication de cette coalition.

Pape Sarr s’exprimait  ce lundi, lors de la conférence de presse tenue par Wallu Sénégal.

Présent à la rencontre, Mamadou Lamine Diall ode Tekki détaille :  « Au début des élections locales, nous avions souhaité avoir un vaste rassemblement de l’opposition. Il n’y a aucune raison de renoncer à cela. La perspective d’avoir une cohabitation, dès 2022, est sur la table. C’est le seul moyen de bouter dehors le régime de Macky Sall ».

Au cours de cette rencontre avec les journalistes, Mayoro Faye, porte-parole du Parti démocratique sénégalais a déploré le fait que Wallu Sénégal ait engagé ces locales avec beaucoup de retard, lié aux opérations d’investiture « pour monter la coalition de l’opposition la plus large possible et faire face à Benno bok yakaar et à Macky Sall». Il aussi souligné que La Coalition Gagnante / Wallu Sénégal a subi une saignée lors des investitures, avec le départ de « leaders d’envergure » comme Pape Diop de Bok gis gis.

Il a, expliquant toujours les contreperformances, ajouté que des militants et responsables du Parti démocratique sénégalais ont roulé pour d’autres bannières, durant  la campagne électorale. « A cause de l’enjeu politique, il y a avait beaucoup de tiraillement entres membres de la coalition et cela nous a affaiblis. Certes nos prévisions ont été faussées mais nous tirons les leçons et nous sommes conscients qu’on aurait pu faire mieux si la coalition n’avait pas connu des départs lors de la période des pré-investitures », précise-t-il.

« Il s’y ajoute, renchérit Mayoro Faye, que le parti-moteur de cette coalition le Pds, était dans une phase de renouvellement de  placement de ses cartes en vue des structures. Dans ce contexte, il est difficile de faire des investitures car il y a des contradictions à la base ».

Le porte-parole de parti sopiste d’indiquer que des listes de Wallu ont été rejetées  et ces cas de forclusion qui concernent pas moins de 100 collectivités territoriales s’expliquent par le fait que 90 % des investis n’avaient pas encore d’expérience en la matière.  A l’en croire, des recours ont été déposés et 15 listes ont pu être sauvées.